Repousser les obstacles pour les travailleurs qui ont des enfants ayant des besoins spéciaux.

 
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Après 33 années de service à Postes Canada, j’ai décidé de prendre ma retraite!

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Je tiens à exprimer ma profonde gratitude pour la merveilleuse générosité dont ont fait preuve les programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant à l’égard de notre fils Blaise et de toute notre famille pendant de nombreuses années. L’aide financière a fait toute une différence dans la vie de notre fils, en lui permettant notamment d’avoir accès à de nombreuses possibilités et expériences de vie!

Notre famille est choyée et vraiment chanceuse d’avoir pu compter sur un soutien et des ressources aussi formidables. C’est vraiment étrange de vous dire adieu après toutes ces années.

Nous nous préparons à « Aller de l’avant » et à vivre les aventures que l’avenir réserve à notre famille. Il faut que vous sachiez que l’attention et le soutien fournis par les merveilleux programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant du STTP et du SEPC-AFPC ont joué un rôle crucial par rapport aux besoins de notre enfant et ont été salvateurs pour toute la famille. Je tiens à remercier tout spécialement les conseillères bienveillantes et respectueuses qui nous ont aidés au fil des ans, et surtout Vicki S. Par ses appels téléphoniques et ses courriels amicaux, elle nous a communiqué plusieurs idées créatives et suggestions positives que notre famille a toujours trouvées à la fois réconfortantes et porteuses d’espoir.

Notre principal objectif en ce qui concerne la vie quotidienne de Blaise a toujours été d’encourager son indépendance, dans un environnement favorable, et de faciliter son engagement communautaire. Tout ce que ce programme représente nous a aidés à aller dans cette direction positive. Le programme a été une véritable bouée de sauvetage pour nous.

Un grand merci!

Commis PO-4 de la vente au détail
Windsor (Ontario)

 

 
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« Balade à vélo au bureau de poste »

Bienvenue à notre nouveau partenaire, le Breton Ability Centre

Notre programme Besoins spéciaux a vu le jour en 1996. Il n’était alors qu’un projet pilote, mis sur pied par notre tout premier partenaire, l’organisme Trait d’union. Son but : venir en aide aux parents d’enfants ayant des besoins spéciaux, qui doivent surmonter de nombreux obstacles d’ordre émotif, financier et physique. Besoins spéciaux est vite devenu un programme permanent du Fonds de garde d’enfants du STTP, auquel s’est greffé, en 2003, le programme Aller de l’avant.

En 2002, le programme Besoins spéciaux a trouvé un domicile permanent à la Maison de la famille, qui est un organisme sans but lucratif financé par le gouvernement fédéral. La Maison de la famille, située à Baddeck, en Nouvelle-Écosse, a pris en charge l’administration et la coordination des activités quotidiennes du programme en y affectant en permanence trois membres de son personnel.

L’année 2020 marque une nouvelle étape, puisque nous avons dit au revoir à la Maison de la famille, et noué des liens avec un nouveau partenaire, le Breton Ability Centre. Nous sommes enthousiasmés par les possibilités intéressantes qu’offre ce partenariat, et par les vastes connaissances et la solide expérience que le Centre apportera à notre travail. Nous lui souhaitons la bienvenue.

Le Breton Ability Centre est un organisme dynamique, qui a pour mandat de fournir des services de qualité et du soutien à des personnes ayant des limitations fonctionnelles variées. Il vient en aide aux personnes aux prises avec des défis complexes en raison de troubles du développement graves, de problèmes de santé mentale ou d’incapacités physiques. Le Centre leur permet d’acquérir et d’améliorer leurs compétences personnelles, sociales, professionnelles et éducatives pour faciliter leur transition vers d’autres options de vie communautaire et leur participation active au sein de leur collectivité.

La mission du Breton Ability Centre est simple : Aider à changer le monde pour les personnes ayant des limitations fonctionnelles. Nous vous invitons à vous renseigner sur les programmes et services du Centre en consultant son site Web au : http://www.bretonabilitycentre.ca

 


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BIENVENUE BRENDA!

J’aimerais vous présenter officiellement Brenda Duchesne. Vous êtes nombreux à lui avoir déjà parlé, car c’est elle qui répond le plus souvent aux appels que reçoit le bureau des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant. En 2018, elle a commencé à travailler au bureau à titre d’employée temporaire.

Depuis le 1er avril dernier, elle est employée permanente à plein temps. Brenda possède de remarquables compétences organisationnelles, une grande capacité d’adaptation aux situations en constante évolution, et elle est quasiment « imperturbable »! Ajoutez à cela un sourire spontané et un caractère jovial, et vous avez une bonne idée de la personne qu’est Brenda! Ses compétences et ses capacités sont un atout majeur pour notre équipe, et nous lui en sommes reconnaissantes!

Brenda est très active dans son milieu. Lorsqu’elle ne s’occupe pas d’activités communautaires, elle et son mari, Jim, participent à des activités à caractère musical partout dans l’île. De plus, elle a deux petits-enfants, des jumeaux, âgés de sept ans, qui font sa fierté.

 

 

Les dessins qui se trouvent dans le présent numéro du bulletin Échange : entre nous ont été réalisés par les enfants ou petitsenfants du personnel du programme Besoins spéciaux. Nous aimerions inclure les chefs-d’oeuvre de vos enfants ou petitsenfants dans les prochains numéros.

Peut-être pourraient-ils dessiner un portrait de vous ou de votre lieu de travail. Envoyez leurs dessins à l’adresse indiquée à l’endos du bulletin.

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Faites notre connaissance!

Au Breton Ability Centre, nous nous appliquons à favoriser le meilleur épanouissement possible des personnes ayant des limitations fonctionnelles.

Nous proposons à la population néo-écossaise un grand éventail de programmes personnalisés ayant pour but le développement du plein potentiel des personnes que nous accueillons.

Grâce à notre personnel remarquable, nous proposons un cadre résidentiel sécuritaire, des programmes d’apprentissage sur mesure, des possibilités d’emploi au sein de nos initiatives sociales ainsi qu’un calendrier d’activités récréatives, qui se déroulent sur place ou ailleurs dans notre localité. Tous ces volets permettent aux personnes que nous accueillons de tisser des liens avec la population et contribuent à l’atteinte de notre objectif d’intégration sociale sur tous les plans.

De plus, nous joignons l’utile à l’agréable!

Nous sommes ravis du partenariat conclu avec les programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant. Au plaisir de vous accueillir!

Sincères salutations,

Harman Singh
Directrice générale
Breton Ability Centre

 
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J’ai travaillé pendant près de 20 ans pour le programme
Besoins spéciaux.

Il y a huit mois, j’ai pris ma retraite. Je n’avais pas de véritables projets de retraite, mais j’étais loin de me douter que je reprendrais du service auprès des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant! Shellie Bird, coordonnatrice de la garde d’enfants au Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, m’a téléphoné pour savoir si j’aimerais travailler auprès du nouvel employeur : Breton Ability Centre. J’ai saisi cette occasion de travailler de nouveau avec des gens que j’aime et de voir les deux programmes d’un oeil nouveau.

“Fun!"

Mon travail auprès du Breton Ability Centre permet au personnel des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant d’avoir accès au savoir et à l’expérience immenses du centre en matière de relations d’aide auprès des personnes ayant des limitations fonctionnelles et de leurs proches. Le centre compte un personnel nombreux aux compétences et connaissances multiples. J’ai hâte d’avoir la possibilité de les côtoyer. Pour le moment, Dorothy, Brenda et moi ne ménageons aucun effort pour faciliter le plus possible la transition et maintenir les dossiers en ordre durant cette période difficile. Le Breton Ability Centre a accueilli les programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant le 1er avril dernier, juste au moment où la distanciation physique était appliquée partout. Grâce à un soutien technique exceptionnel, nous avons réussi à maintenir le cap entre le travail au bureau et le télétravail.

En cette période difficile, nous pensons à vous. Non seulement vous accomplissez un travail essentiel au maintien du lien entre toutes les collectivités du pays, mais vous êtes essentiels pour vos proches et vos enfants qui ont des besoins spéciaux et des limitations fonctionnelles et qui ont besoin de vous. Nous espérons que vous allez bien et que vous trouvez le temps de penser à vous.

J’ai hâte d’avoir de vos nouvelles, soit directement, soit par l’entremise de votre conseiller ou conseillère.

Portez-vous bien,

Gail Holdner
Coordonnatrice des programmes
Besoins spéciaux et Aller de l’avant

 

 
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Après 33 années de service, j’ai enfin pris ma retraite. Pendant bon nombre de ces années, vous nous avez aidés avec vos conseils et votre soutien. Au cours de nos dernières vacances familiales, nous avons parcouru le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard, et nous sommes allés faire un tour en Nouvelle-Écosse. Nous en avons profité pour visiter le bureau du programme Besoins spéciaux, à Baddeck. Nous tenions à remercier les membres du personnel pour tout ce qu’ils font pour aider les participantes et participants au programme.

Les enfants se portent très bien et vivent de nouvelles aventures. Nous sommes reconnaissants d’avoir pu compter sur le programme Besoins spéciaux durant

toutes ces années. Merci!

CSP
London (Ontario)

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Ce que vous avez dit...

au sujet des services de soutien destinés à votre enfant

Au cours d’une récente entrevue avec votre conseillère ou conseiller, vous nous avez fait part du type de soutien dont vous avez besoin pour votre enfant et des services auxquels vous avez accès en ce moment.

Voici les grandes lignes de ce que vous nous avez dit.

 

NOMBRE DE SERVICES :

En moyenne, les membres des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant ont besoin de dix types de services pour leur enfant ayant des besoins spéciaux. Certains membres n’en ont besoin que d’un ou deux, tandis que d’autres en ont besoin de 24.

Ces questions m’aident à vraiment cerner les services dont mon fils a besoin et je pourrai les communiquer verbalement à la travailleuse sociale et à l’intervenant jeunesse.
 

 

TYPES DE SERVICES :

Plusieurs membres du programme Besoins spéciaux ont indiqué avoir répondu « non » à certains services, tout en sachant « qu’ils ne sont pas nécessaires aujourd’hui, mais qu’ils le seront peut-être demain.
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Le régime de soins de santé de la Great West et les relations avec les pairs sont deux types de services dont un pourcentage élevé de membres des deux programmes ont besoin pour leur enfant.

 

 

Accès aux services et nécessité d’un plus large éventail de services :

Je veux que l’on aide ma fille à développer davantage ses compétences sociales, car elle est souvent seule. Elle a besoin d’un meilleur soutien pour nouer des liens.
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En ce moment, à l’école, ma fille a droit à une séance d’ergothérapie de 30 minutes par mois. Ça ne répond vraiment pas à ses besoins.

Un pourcentage élevé de membres des deux programmes ont indiqué avoir accès aux services de défense des droits et à l’aide financière individualisée, mais les services et les montants ne sont pas suffisants.

 

 

CE QUE VOUS AVEZ PENSÉ DE CES QUESTIONS :

Ces questions montrent que la volonté de comprendre la réalité des familles en général progresse.
Je suis soulagée d’apprendre que les parents pourront compter sur l’aide d’une personne pour s’y retrouver dans les différents services.
Je crois que ce programme pourrait aider les familles à trouver des ressources. Le besoin de soutien est grand, et mon fils aura besoin de beaucoup de services pendant longtemps.
Les parents comme nous se sentent souvent impuissants quand vient le temps de trouver des services de soutien. En ayant accès à une aide à la navigation, nous saurons au moins vers qui nous tourner…
 

Vos réponses et vos commentaires sur les services de soutien nous seront d’un grand secours dans l’élaboration du nouveau poste de « navigation » et du portail STTP_211.

Encore une fois, merci!

 

Mon fils Shelden habite dans un foyer de groupe.

Shelden est un jeune homme autiste âgé de 31 ans. Il est non verbal à 80 %, mais est en mesure de communiquer ses besoins quand on lui pose des questions. Ne pas être en mesure de voir Shelden est très difficile pour mes enfants et moi. Nous ne pouvons pas aller le visiter, tout comme il ne peut pas nous rendre visite.

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Mon niveau de stress et d’inquiétude est à la hausse, car je crains qu’il contracte le virus, que ce soit d’un membre du personnel ou d’une autre manière. Je prie religieusement pour lui et le personnel. Un préposé utilise son cellulaire pour nous permettre de communiquer avec lui à l’aide de Facetime. Un autre a eu la gentillesse de l’amener jusque chez moi. Munis de gants et d’un masque, ils sont restés dans la fourgonnette, tandis que, moi, je me suis tenue à six pieds de la fenêtre. Quel bonheur de voir son visage, son sourire et ses yeux empreints de joie. Je ne crois pas qu’il soit en mesure de comprendre ce qui se passe. Il a fait quelques crises. Je tiens à remercier ma conseillère, Ellen, qui m’a fait des suggestions et m’a conseillé un site qui m’aide à voir à mon bien-être et à avoir la force de composer avec la situation pour Shelden, moi-même et ma famille. Merci au programme Aller de l’avant pour toute l’aide qu’il offre.

PO-4
Scarborough (Ont.)

 

 
“Mailing a letter to Granny.”

“Mailing a letter to Granny.”

 
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À toute l’équipe du programme Besoins spéciaux :

Je tiens à vous remercier pour le soutien que vous apportez à mon fils Sean. Grâce à l’aide financière du programme, il a pu bénéficier des services d’un tuteur au cours des six dernières années. Il a travaillé très fort pour surmonter ses difficultés et le manque d’acceptation qu’il a connu à l’école primaire.

Sean est maintenant au secondaire, en onzième année, et il reçoit des distinctions pour son rendement exceptionnel depuis la neuvième année. L’aide financière du programme servant à payer le coût des services de tutorat, je peux, de mon côté, offrir à mon fils une formation en arts martiaux ainsi que des instruments de musique, deux choses qui l’aident à se sentir bien ancré et qui occupent une place très importante dans sa vie de tous les jours. Un très grand merci à Arlie, ma conseillère. J’ai toujours attendu nos conversations avec impatience, et j’ai apprécié chacun de mes échanges avec elle. Merci Arlie pour ta gentillesse!

J’ai le plaisir de vous annoncer que Sean se prépare actuellement en vue de ses études post-secondaires en génie mécanique. Nous vous remercions infiniment.

FFRS
Milton (Ontario)

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Nous avons demandé aux membres des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant quelles répercussions ont eu sur leur vie les précautions à prendre en raison de la pandémie de COVID-19. Nous sommes en mesure de vous présenter un certain nombre de réponses provenant de membres du programme Aller de l’avant. Voyez leurs réponses dans les cases oranges ci-dessous.

 
Je n’ai personne pour garder mon fils, sauf ma mère, qui utilise un déambulateur et qui est très fragile. Mon fils ne comprend pas pourquoi il ne peut pas sortir, alors un jour il a ouvert la porte et a couru au parc. Nos chiens l’ont suivi. Heureusement, un voisin m’a aidée à le ramener à la maison. Je ne peux pas le laisser seul avec ma mère. Ce n’est pas sécuritaire. J’ai entendu parler de l’entente avec la direction qui autorise certains parents à demeurer à la maison pour s’occuper de leurs enfants. J’espère pouvoir rester à la maison, mais j’ai quand même besoin de mon chèque de paie.
 
 
 
J’ai un problème immunitaire, ce qui fait de moi une personne plus vulnérable à la maladie. J’ai eu droit au congé payé, mais j’ai choisi de continuer de travailler, parce que ça m’évite de tomber dans la déprime. Je travaille de nuit, et parfois pendant 9 heures, à cause des colis. Je tente de faire mon travail aux endroits où il y a moins de monde, car je ne veux pas transmettre le virus à ma famille, en particulier à mon fils ayant des limitations fonctionnelles et à ma mère de 85 ans, qui vit avec moi.
 
Je suis de retour au travail. Ce sont des journées partielles, mais qui totalisent suffisamment d’heures pour que j’aie besoin d’aide à plein temps pour mon fils. Les aides journalières coûtent deux fois plus cher que le programme habituel, qui est suspendu. Mon fils traverse une période très difficile, car tout a changé depuis la pandémie.
 
 
 
La crise cause beaucoup de stress dans ma famille. J’ai dû prendre un congé spécial parce que la peur et l’anxiété créées par l’incertitude de la COVID-19 posent un risque pour la santé de mon fils.
 
Nous faisons une promenade chaque jour. Tous nos services d’aide sont interrompus. Nous portons des masques parce que notre risque est plus élevé en raison de notre âge. Nous avons peur de la maladie et de ce qui arriverait à notre famille si nous étions malades.
 
 
 
Nous sommes inquiets de ne pas savoir qui pourra s’occuper de notre fille lorsque son père retournera au travail. Nous avons perdu tous nos services de soutien habituels à cause de la COVID-19.
 
Ma dépression s’est aggravée à cause de la pandémie de COVID-19. Nous ne pouvons pas sortir de la maison pour voir nos amis et notre famille. C’est vraiment difficile. Ma fille est très dépendante de moi, même avec la participation active de son père. Nous essayons aussi de faire attention parce que mon mari a perdu l’un de ses emplois.
 
 
 
Au début de la crise, j’ai pris deux semaines pour m’occuper de mon fils. Il est toujours à la maison maintenant, et je trouve ça difficile. Il veut seulement faire les choses comme il avait l’habitude de les faire avant. Nous avons dû lui apprendre à se laver les mains, ce qui a été difficile.
 
Les choses sont tellement différentes chez nous. On ne peut pas sortir et aller quelque part, sauf pour l’essentiel. J’ai peur de retourner au travail, d’attraper la COVID-19 et de la ramener chez moi. Notre fille n’a pas pu participer à son programme de jour, qui est maintenant terminé. Mon partenaire et moi faisons de notre mieux pour nous répartir les soins à lui prodiguer. Ce n’est pas facile, et ma fille ne comprend pas pourquoi les choses sont si différentes.
 
 
 
Tout le monde est stressé. Nous sommes plus âgés et faisons partie de la population à haut risque. Nos garçons, qui ont des limitations fonctionnelles, ont peur que nous mourions. Au début, il fallait beaucoup les rassurer. Quand ils entendent parler de la COVID-19, ils s’inquiètent à nouveau. Ils étaient déprimés et le sont de plus en plus. Nous essayons de les rassurer et de les aider à retrouver l’espoir et à voir le bon côté des choses.
 
L’augmentation des heures supplémentaires fait en sorte que nous sommes épuisés à la fin de la journée. Notre fils ne peut pas participer à son programme de jour habituel, nous comptons donc sur ses frères et soeurs pour l’aider. Ils font de leur mieux pendant que nous sommes au travail. Ils en font beaucoup.
 
 
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La nouvelle normalité

Montréal en est à sa huitième semaine de confinement en raison de la COVID-19. Comme d’autres travailleuses et travailleurs essentiels, Marie-Claude est elle aussi au travail.

Certains d’entre vous vont se reconnaître dans les propos de Marie-Claude. Si vous lisez ces lignes, il y a de bonnes chances pour que vous-même ou un membre de votre famille ayez travaillé durant le confinement. Et si vous vivez au Québec, vous connaissez Marie-Claude, conseillère du programme Besoins spéciaux depuis 2012.

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Nous avons joint Marie-Claude durant sa pauserepas à l’hôpital pédiatrique où elle travaille à plein temps. Comme vous pouvez l’imaginer, ses journées sont longues et souvent stressantes. Elle rentre chez elle après une journée de travail chargée, désinfecte ses clés et son téléphone, prend une douche, lave ses vêtements, puis fait une marche avec son chien Lady, issu d’un croisement entre un labrador et un lévrier.

La plupart du temps, elle ne soupe pas avant 20 h. Et deux fois par semaine, elle fait l’épicerie et achète d’autres biens essentiels qu’elle va livrer à la porte de chez ses parents.

Malgré ses journées exténuantes, Marie-Claude ne se laisse pas abattre. « C’est vraiment la nouvelle normalité. Je pense qu’on s’y habitue tous. Ça ne durera pas tout le temps. Les choses commencent lentement à s’améliorer. Les gens composent mieux avec la situation. On fait preuve de créativité, on apprend à utiliser les nouvelles technologies, et on développe de nouvelles compétences. » Par exemple, Marie-Claude a pu effectuer des travaux de plomberie avec l’aide de son père sur FaceTime. Cette année, elle a célébré Pâques sur FaceTime avec ses parents et son frère et sa soeur, qui habitent en Ontario. Ils ont appris à faire le pain spécial de Pâques que leurs parents font habituellement pour l’occasion.

Cependant, il y a aussi eu des moments de grande tristesse. Dernièrement, Marie-Claude a perdu une tante, décédée de la COVID-19. Il est très difficile de faire ses adieux en l’absence de funérailles. Marie-Claude est malgré tout soulagée de savoir que sa mère a pu lui parler au téléphone pour une dernière fois.

Marie-Claude souligne que la pratique de la méditation ou du yoga, qui ont un effet calmant, et le soutien de ses amis l’aident à tenir le coup. Dans quelques semaines, elle commencera la prochaine ronde d’appels, en tant que conseillère du programme Besoins spéciaux. Elle a hâte de savoir comment les familles dont elle s’occupe s’en sortent jusqu’à maintenant.

Les enfants ont besoin d’une routine, et il peut être particulièrement difficile pour les enfants ayant des besoins spéciaux de vivre un tel chamboulement dans leurs habitudes.

« Certains parents passent sans doute un mauvais quart d’heure, déclare Marie-Josée. Bien des membres travaillent encore, et ils ont leurs enfants ayant des besoins spéciaux à la maison. Dans certaines familles, les deux parents travaillent à Postes Canada. Les parents qui sont à la maison subissent eux aussi beaucoup de pressions. Bien des gens ressentent de l’anxiété, et certains enfants ressentiront eux aussi de l’anxiété. »

Aux membres dont elle est la conseillère, Marie-Claude aimerait adresser ces quelques conseils : « Chacun fait de son mieux dans les circonstances. Ne vous attendez pas à des miracles. Faites ce que vos énergies vous permettent de faire, et ne vous jugez pas sévèrement. »

Cela peut se traduire, par exemple, par la permission de passer plus de temps que d’habitude devant la télé ou l’ordinateur. « Ce n’est pas grave, car les parents doivent eux aussi pouvoir s’occuper d’eux-mêmes », soutient-elle.

« Il faut simplement essayer de savourer le temps passé ensemble et trouver d’autres façons de faire les choses. J’ai hâte de savoir comment les gens demeurent en contact. »

 

GÉRER L’ANXIÉTÉ ET LES CRAINTES

DURANT LA PANDÉMIE DE COVID-19


Voici quelques conseils utiles pour mieux gérer l’anxiété et les craintes en utilisant trois antidotes à ces émotions : la créativité, l’humour et la curiosité.

 

CRÉATIVITÉ

Les activités qui font appel à la créativité permettent à nos émotions de se mêler à nos gestes de manière à favoriser le déplacement de nos émotions. Il peut s’agir de toute activité ayant un début et une fin, et qui nous permet d’utiliser nos sens pour créer quelque chose qui nous plaît.

 
  • bricolage

  • casse-tête

  • organisation

  • gribouillage

  • cuisine

  • construction

  • dessin

  • danse

  • pâtisserie et boulangerie

  • couture

  • musique

  • boiserie

 
 

HUMOUR

Consacrer du temps à une activité qui nous apporte de la joie – peu importe qu’elle soit active (on y prend part) ou passive (on regarde les autres s’amuser) – relaxe notre esprit et notre corps.

Raconter une blague, lire un livre comique, faire les fous en famille ou regarder une comédie. Trouver matière à rire et participer à la joie des autres sont des activités de guérison.

 

CURIOSITÉ

Quand on vit beaucoup de stress, on peut facilement se mettre à dramatiser et à laisser nos craintes prendre le dessus. C’est un mécanisme dont se sert notre esprit pour tenter de nous protéger en nous préparant à tout ce qui pourrait arriver. Quand une telle situation se produit, il importe de se rappeler ce qui suit :

 

NE CROYEZ PAS TOUT CE QUI VOUS PASSE PAR LA TÊTE!

 

Quelques stratégies pour conserver sa curiosité :

  • Savoir reconnaître les « qu’arriverait-il si » et les inquiétudes qui nous passent par la tête. Ce ne sont que des pensées qu’il faut reconnaître comme étant de l’« anxiété », des « craintes » ou des « inquiétudes ».

  • Utiliser des rappels à la réalité pour déterminer à quelles pensées prêter attention et quelles

    pensées laisser aller.

 

Étapes de rappel à la réalité :

  • Reconnaître et nommer : « anxiété », « crainte », « inquiétude ».

  • Est-ce vrai? Même si c’est possible, est-ce probable?

  • Quels sont les aspects factuels et quels sont ceux qui ne le sont peut-être pas?

  • Que puis-je faire? Que puis-je contrôler?

 

STRATÉGIES POUR SOUTENIR LES ENFANTS

DURANT LA PANDÉMIE DE COVID-19


RECONNAISSEZ LES CRAINTES ET SOYEZ FRANC

  • Soyez honnête et donnez des informations adaptées à l’âge de l’enfant;

  • À l’occasion, parlez de vos propres émotions;

  • Aidez les enfants à comprendre qu’il est normal d’avoir des sentiments ET montrez-leur que vous pouvez les gérer.

 

AIDEZ-LES À FAIRE UNE BONNE GESTION DES NOUVELLES

  • Les enfants se tournent vers les adultes qui les entourent pour déterminer dans quelle mesure ils devraient avoir peur;

  • Il est peut-être préférable que les adultes écoutent les nouvelles et les communiquent ensuite aux enfants, plutôt que de laisser les enfants les écouter par eux-mêmes;

  • Discutez des actualités tout en étant présent aux enfants et faites-le par bribes;

  • Aidez les enfants à reconnaître les sources d’information fiables.

 

POSEZ-LEUR DES QUESTIONS

  • Demandez-leur ce qu’ils comprennent de ce qu’ils entendent et ce qu’ils en pensent;

  • Répondez à leurs questions en utilisant des faits;

  • Utilisez un langage adapté au développement des enfants et employez des exemples auxquels ils peuvent s’identifier;

  • Suivez le cheminement de leurs pensées et aidez-les à limiter le temps qu’ils passent à se

    concentrer sur ces pensées.

 

VOTRE PRÉSENCE ET VOTRE ATTENTION SONT ESSENTIELLES

  • Soyez disponible pour répondre à leurs questions ou les aider à exprimer leurs émotions;

  • Ce n’est pas grave si vous n’avez pas toutes les réponses; votre présence peut les aider à accepter le fait de ne pas savoir;

  • Trouvez des activités simples à faire pour les garder occupés et pour détourner leur attention lorsqu’ils sont prêts à le faire.

 

RESPECTEZ UNE ROUTINE!

  • Dans la mesure du possible, participez à des activités régulières;

  • Assurez-vous de respecter les heures habituelles auxquelles les enfants mangent, dorment,

    prennent leur bain ou jouent;

  • Aidez les enfants à savoir ce qu’ils peuvent faire – vous les aidez ainsi à renforcer leur confiance en soi (il peut s’agir de tâches ménagères, de bricolage, de jeux qui les occupent déjà, etc.)

 

© ACHIEVE Centre for Leadership & Workplace Performance

www.achievecentre.com 877.270.9776

 
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L’entreprise Specialisterne, chef de file mondialement reconnu, aide les employeurs à comprendre, à valoriser et à intégrer les capacités et les perspectives propres aux personnes qui présentent un spectre de l’autisme et à celles qui se revendiquent d’une neurodiversité autre.

Fondée au Danemark, Specialisterne est présente dans 14 pays. Elle a pour objectif de pourvoir à 25 000 emplois au Canada, et ainsi contribuer à l’objectif d’un million d’emplois à l’échelle mondiale.

Une lettre pour Tante Laura

Une lettre pour Tante Laura

Specialisterne aide les employeurs qui veulent diversifier leur personnel à embaucher des personnes ayant une façon autre de réfléchir, de communiquer et d’apporter des solutions. Specialisterne utilise un modèle de recrutement particulier qui permet aux employeurs d’embaucher des personnes de talent, et à celles-ci de s’épanouir dans leur milieu de travail. L’entreprise a pour mission de faire tomber les barrières souvent présentes dans un processus d’embauche classique, et ce, pour permettre aux gens d’évoluer dans un milieu de travail où ils peuvent déployer leur plein potentiel. Specialisterne aide les employées et employés à s’intégrer à leur nouveau milieu de travail tout en aidant l’employeur à comprendre leurs forces et à mettre en place des stratégies qui favoriseront leur épanouissement.

Au Canada, le siège de Specialisterne se trouve à Toronto. L’entreprise a travaillé auprès d’employeurs à Ottawa, à Vancouver et à Montréal, et elle prévoit étendre ses activités encore davantage au Canada. Les services de Specialisterne vous intéressent, ou vous connaissez quelqu’un que ces services pourraient intéresser? Si oui, rendez-vous au www.specialisterne.ca ou écrivez à info@specialisterne.ca.

 

 

Bulletins électroniques

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