Mathis a eu onze ans
en octobre 2021. Lorsqu’il est né, il était très malade. Le fait qu’il soit né prématurément ne l’a certainement pas aidé. À l'âge de deux mois à peine, les visites à l’hôpital ont commencé à s’enchaîner : pneumonies à répétition, crises d’asthme sévères, difficultés à rester hydraté…
En février 2011, après plusieurs épisodes de pneumonies, crises d’asthme et autres, Mathis est transféré en ambulance à l’hôpital Ste-Justine. Les médecins ne savent plus quoi faire. Les examens se multiplient. Une semaine plus tard, Mathis ne va pas mieux du tout. Il passe près – très près – de mourir. Il s’étouffe et ne respire presque plus. Heureusement, nous sommes tombés sur d’excellents médecins. Il réussit à s’en sortir. Il est surveillé de très près et sa médication est ajustée plusieurs fois, mais il est en bonne santé maintenant.
Récemment, Mathis a reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA). Ç’a eu l’effet d’une bombe pour nous, mais pas pour lui. C’est normal pour lui d’être comme il est. Les interactions sociales lui sont très difficiles. Avec l’aide de spécialistes, nous arrivons à mieux gérer la situation. Grâce à l’aide du programme Besoins spéciaux, nous avons pu offrir à Mathis des camps de perfectionnement adaptés spécialement aux enfants avec un TSA, afin de l’aider à atteindre son objectif pour l’été 2021 : jouer au baseball pour Les Élites de Lanaudière, au niveau AA (U11). Il a réussi et il a connu une excellente saison! Il a même frappé un circuit à l’extérieur du terrain. Comme on dit, n’importe qui peut atteindre ses objectifs, peu importe sa condition physique et mentale. Bravo Mathis!
Facteur
Sainte-Anne-des-Plaines, QC
Cette aide que vous nous versez nous donne espoir en l’avenir, autant à moi qu’à mon fils, Sean-William. Ses notes scolaires ont chuté à cause de la COVID-19, mais grâce à votre aide, il a eu accès à une tutrice, qui a été en mesure de l’aider plus souvent. Ses notes ont juste assez monté pour qu’il passe à la 6e année.
Je suis très fière de mon beau garçon, car il a beaucoup de défis à surmonter dans la vie de tous les jours. Malgré l’intimidation dont il est victime, il finit la journée avec un beau sourire après nos discussions sur la vie et la façon dont certaines personnes ne connaissent ou ne comprennent pas ses défis. Il est d’une douceur incroyable, et il a de beaux grands rêves pour l’avenir.
Chaque soir, lorsque j'éteins la lumière, il souhaite bonne nuit à son grand-père décédé et il me dit « Tu es la meilleure de toutes les mamans au monde. » Je t'aime inconditionnellement, Maman.
Merci à vous tous!
PO-4
Gatineau, QC
Le combat de Derek
La perte de poids de Dereck a commencé le 8 mars 2017, jour où il a emménagé à la résidence communautaire Cornerstone. Il pesait alors 302 livres, et il était déterminé à perdre du poids pour pouvoir jouer au hockey en salle dans le cadre des Jeux olympiques spéciaux. Suivi par une diététiste et son médecin de famille, il a adopté une diète réduite en calorie. Puis, il s’est mis à la marche. Au début, les distances étaient courtes. Quelques pas, suivis d’une pause assise, et quelques pas de plus. Peu à peu, il a augmenté son endurance et arrivait à marcher d’un bout à l’autre du stationnement de la résidence, sans pause. Aujourd’hui, plusieurs fois par jour, il fait le tour de l’ilôt et revient à la résidence, puis soulève des haltères!
À présent, Dereck a perdu 132 livres. Il joue aux quilles et au hockey, fréquente les soirées dansantes et participe aux différentes activités qui lui sont proposées. Tout au long de sa perte de poids, il aimait dire à quel point sa mère serait fière de lui et combien elle est toujours là pour veiller sur lui. Dereck a perdu sa mère en mai 2017, mais n’a jamais cessé de lui parler de ses succès. Aujourd’hui, Dereck cherche toujours des façons d’aider : il cuisine des biscuits faibles en glucides, passe le balai et range sa chambre.
Il adore faire partie de l’équipe de hockey « Wolf Pack », et ne saurait manquer une pratique hebdomadaire. Il avait tellement hâte que prenne fin la pause imposée par la pandémie. En attendant patiemment la reprise du hockey en salle, il a continué de faire de l’exercice et de perdre du poids. Sa participation aux Jeux olympiques spéciaux lui a ouvert des possibilités extraordinaires. Il s’est même rendu à Thunder Bay (Ontario) avec son équipe, et a noué de nombreuses amitiés solides. Dereck a travaillé très fort pour arriver là où il est aujourd’hui. Il est fier du travail qu’il a accompli et espère persévérer dans cette voie.
Derek a représenté le Canada au sein d’un panel d’athlètes tenu sur Zoom à l’invitation du comité international des Jeux olympiques spéciaux. Le Dr Oz, personnalité américaine bien connue et chirurgien cardiothoracique, était l’hôte du panel. Dereck a raconté son histoire, parlé de son combat pour une remise en forme et une meilleure santé, soulignant l’aide et l’inspiration précieuses de son entraîneur, Don Vaters. Aujourd’hui, Dereck aide d’autres athlètes à prendre soin de leur santé.
Le Cornerstone Community Home, le chez-soi de Dereck à Sydney, en Nouvelle-Écosse, est l’un des programmes que soutient le Breton Ability Centre, organisme qui administre les programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant pour le compte du STTP et du SEPC-AFPC.
L’une de nos membres souhaitait faire connaître un programme qui a fait une énorme différence dans la vie de son fils Jimmy. Elle affirme que le programme a aidé Jimmy à apprendre et à se faire des amis. Elle nous a envoyé le présent article, qui décrit le programme Rendre l’appareil de l’Institut national canadien pour les aveugles (Fondation INCA). L’article a été rédigé par Louise Fraser, et il a été publié à l’origine sur le site Web de la Fondation INCA le 8 avril 2021.
Des téléphones intelligents : un tremplin vers l’autonomie et l’amitié
L’idée d’entrer en contact
avec des amis par téléphone n’est pas nouvelle, mais est-ce possible qu’un téléphone intelligent puisse lier deux individus sélectionnés au hasard et faire naître une belle amitié entre eux?
L’histoire de Gaétan et Jimmy nous montre que oui, c’est possible au moyen des iPhone et du mentorat du programme Rendre l’appareil de la Fondation INCA.
Les téléphones intelligents sont considérés comme essentiels de nos jours et la plupart des gens les tiennent pour acquis. Mais pour les personnes aveugles ou ayant une vision partielle, un téléphone intelligent est bien plus qu’un simple moyen de communication; c’est un outil d’accessibilité tout-en-un. Malheureusement, un tel appareil est hors de portée pour un grand nombre de ces personnes. Le programme Rendre l’appareil met non seulement un iPhone entre leurs mains, mais il leur offre aussi une formation adaptée pour qu’elles puissent utiliser le téléphone en toute confiance.
Après avoir reçu son téléphone et la formation offerte par un expert en technologie adaptée, Gaétan, un participant du programme ayant une vision partielle, se sentait plus autonome. Déjà passionné de technologies, et bien que les iPhone soient nouveaux pour lui, il a adoré. Une fois à l’aise avec son nouveau téléphone, Gaétan s’est porté volontaire pour agir comme mentor en technologie il a été jumelé à Jimmy, un jeune homme aveugle ayant des problèmes de mémoire et d'élocution.
Au départ, Gaétan explique qu’il était comme un grand frère pour Jimmy, prenant un café avec lui et l’encourageant à maîtriser son téléphone intelligent.
« Je vais à son rythme », explique Gaétan. Il laisse Jimmy apprendre à sa vitesse, en tenant compte de ses multiples défis physiques. « Trouver des solutions, c’est un travail d’équipe, affirme Gaétan. On s’amuse à travers tout ça. »
L’enthousiasme de Gaétan pour la technologie et pour l’apprentissage de Jimmy est évident. Il décrit comment leur relation est devenue une solide amitié. Maintenant, ils partagent beaucoup plus que l'iPhone : ils cuisinent ensemble, prennent des marches, écoutent de la musique et des émissions de télévision, comme n’importe quels autres amis.
Avec l’aide des téléphones, Gaétan et Jimmy sont devenus des explorateurs du monde qui les entoure. Ces appareils sont de véritables outils d’apprentissage qui facilitent leur autonomie. Gaétan énumère quelques-unes des tâches que les téléphones intelligents leur permettent de faire de façon indépendante :
Consulter les prévisions météorologiques;
Téléphoner à quelqu’un;
Écouter de la musique;
Localiser des objets;
Prendre une photo;
Suivre une recette;
Lire un texte;
Connaître le prix d’un article au moyen du code à barres;
Connaître la couleur de quelque chose;
Jouer à des jeux adaptés aux personnes aveugles.
Jimmy a découvert par lui-même un groupe Facebook au moyen de son téléphone et il a noué de nouvelles amitiés.
Il est évident que Gaétan est fier du progrès et des découvertes de son protégé. D’un ton triomphant, il explique comment les téléphones intelligents contribuent à accroître leur indépendance et leur liberté. « Avoir un téléphone intelligent est aussi intéressant que d’avoir un chien! » Il explique que ces appareils changent véritablement la vie des personnes aveugles et que la différence est comme le « jour et la nuit ». Gaétan souligne que le changement pour Jimmy est frappant par son niveau d’autonomie accrue et le changement de sa perception de la vie, maintenant plus joyeuse, après une période plus sombre.
Pour Gaétan, voir Jimmy s’épanouir est la preuve que le bénévolat qu’il fait auprès du programme est indispensable. « C’est réconfortant et c’est gratifiant de voir tout ce que fait Jimmy », affirme-t-il.
Les deux amis sont tellement reconnaissants de ce que le programme Rendre l'appareil leur a apporté qu'ils prévoient faire du bénévolat ensemble pour recueillir des téléphones dans le but de combler la liste d’attente et donner la même chance aux autres de développer de nouveaux intérêts et de nouer de nouvelles amitiés.
Si vous avez le goût de devenir bénévole pour la Fondation INCA, ou si vous avez un téléphone intelligent à donner au profit de personnes aveugles ou ayant une vision partielle comme Gaétan et Jimmy, contactez la Fondation pour obtenir de plus amples renseignements, ou visitez le site phoneitforward.ca/about pour en apprendre davantage sur le programme Rendre l’appareil.
Appel à l’aide
Les mesures d’isolement social rendues nécessaires par la pandémie de COVID-19 compromettent les chances des personnes, qui courent le risque de subir des actes de maltraitance ou de violence, de demander de l’aide de façon sécuritaire.
« Appel à l’aide » est un simple geste de la main que la personne peut faire pendant un appel vidéo. Par ce signe, elle peut indiquer silencieusement qu’elle a besoin d’aide et qu’elle souhaite que quelqu’un s’informe auprès d’elle de façon sécuritaire à savoir si tout va bien.
Il existe bon nombre de preuves attestant que les situations de catastrophe peuvent entraîner une montée subite de violence fondée sur le genre. Les directives des autorités de la santé publique concernant l’isolement à la maison pourraient aggraver la situation pour les personnes vivant une relation marquée par la violence.
L’Appel à l’aide est un outil qui peut aider certaines personnes, dans certains cas. Certaines d’entre elles ne sont pas en mesure de faire des appels vidéo. Vous trouverez ci-dessous d’autres ressources, services et programmes qui peuvent s’avérer utiles en cas de situation dangereuse au foyer.
Lancé par la Fondation canadienne des femmes en réponse à la COVID-19, l’Appel à l’aide est actuellement transmis à des organisations partenaires dans le monde entier. Si votre organisation souhaite promouvoir l’Appel à l’aide dans votre propre pays ou région, communiquez avec nous à info@canadianwomen.org.
L’année 2021 marque le 25e anniversaire du programme Besoins spéciaux.
Pour l’occasion, nous tenons à souligner le fait que le programme doit son existence aux efforts des travailleuses des postes, qui, très tôt, ont fait du dossier de la garde d’enfants un enjeu des négociations collectives entre le Syndicat et Postes Canada.
Nous avons invité des consœurs du STTP à participer à une causerie informelle, tenue en mode virtuel. Le but était de découvrir la petite histoire du Fonds de garde d’enfants et des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant. La causerie a été l’occasion pour les consœurs Huguette LeBlanc, Marion Pollack, Lynn Bue, Cathy Kennedy et Jeanie Campbell de se rappeler des luttes et des victoires de longue date.
Extrait des propos de la consœur Jeanie Campbell :
« Quelle conversation extraordinaire! À nous entendre, on ne dirait pas que nous sommes militantes, mais à l’époque, oui, nous l’étions! Je me souviens des négociations que nous avons menées. Et au retour d’une des réunions, nous étions dans l’auto, et Geoff Bickerton a fait jouer L’internationale, chantée par Billy Bragg, et nous nous sommes mis à chanter. L’écrivaine qui nous accompagnait nous avait demandé pourquoi nous n’écrivions pas notre histoire. Je lui avais répondu que nous étions bien trop occupées à la construire. Et aujourd’hui, nous pouvons prétendre avoir fait l’histoire! Nous devrions être fières de notre contribution. Pour ma part, j’en suis très fière. »
Notre causerie informelle sera publiée en intégralité dans le prochain numéro du magazine la Rose. Elle sera aussi publiée dans le site Web des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant. (besoinsspeciaux.ca).
Je suis maman monoparentale d’une magnifique petite poulette de 10 ans qui s’appelle Océanne. Avec l’aide financière du programme, elle bénéficie d’une tutrice qui l’aide à faire ses devoirs, ce qui était extrêmement diffile avec moi.
La psychoéducatrice m’a expliqué que vu que je suis une figure d’autorité, Océanne ne veut pas me décevoir et a peur que je ne l’aime pas à cause de ses difficultés. Quand arrivait le temps des devoirs, elle n’était pas réceptive et était angoissée, et ce, avant même d’avoir commencé.
Océanne a un trouble du déficit d’attention avec hyperactivité et impulsivité (TDAH-I), en plus d’être dyslexique et dysorthographique. Donc, cette aide très précieuse a changé notre vie : beaucoup moins de frustration, d’angoisse et de crises. Je suis très chanceuse, car malgré tout, Océanne aime aller à l’école et ne veut pas manquer une seule journée! Je dois dire qu’elle a une très bonne école avec des enseignantes et enseignants dévoués et impliqués.
Merci pour votre soutien.
LC-1
Trois-Rivières, QC
Nous venons de rejoindre le programme Besoins spéciaux, et nous nous sentons déjà soutenus.
Merci! Ce n’est pas seulement une question d’argent, mais il y a aussi un sentiment de partage. Ce sont des gens qui nous écoutent et nous comprennent.
Nous avons lu les témoignages de parents comme nous qui bénéficient du programme depuis des années, et le premier mot qui nous est venu en tête, c’est FAMILLE. Le programme est une grande famille qui se soutient. C’est encourageant!
Notre garçon Nour, âgé de 10 ans, a un retard global de développement avec une déficience légère. Il adore danser et il est toujours souriant.
Dernièrement, il nous a dit : « Je vais grandir, devenir un homme et j’aurai une famille et des enfants, toi maman, tu seras mamie, et toi papa, tu seras papi ». On ne demande rien d’autre que ça : que notre enfant soit heureux et autonome! Merci à vous tous!
LC-1
St-Amable, QC
Vos conseillères et conseillers :
Agnieszka G.
Angelia B.
Anne G.
Brigitte L.
Catherine L.
Catherine R.
Catherine D.
Donna M.
Dorothy H.
Ellen B.
Enna M.
Fréderique F.
Gail B.
Janet M.
Janice S.
Jean-François F.
Jessica C.
Karen F.
Karen W.
Laura G.
Lesa M.
Lesley-Anne C.
Lisa V.
Marie-Claude C.
Marie-Hélène M.
Marie-Josée L.
Mélanie C.
Melissa M.
Patricia M.
Rhonda A.
Roberta M.
Sheila S.
Shirley M.
Sue M.
Sylvie G.
Tara M.
Theresa A.
Vicki S.
SEPC-APFC :
Claudia Labonté
STTP :
Dave Bleakney
Shellie Bird
Breton Ability Centre :
Harman Singh
Gail Holdner
Dorothy Keigan
Brenda Duchesne
Services de soutien en français :
Mélanie Bélisle