Ma famille et moi sommes très reconnaissants envers le programme Besoins spéciaux, qui a été d’un grand soutien pour le développement de ma fille, Amyra. Elle n’avait que trois ans lorsque nous avons appris qu’elle était atteinte de troubles graves du spectre de l’autisme, de la parole et de la communication. Ce diagnostic est venu avec son lot d’inconnu et de choses que nous n’avions jamais remarquées auparavant.
Ma grand-mère s’est éteinte le jour même du diagnostic d’Amyra. Cette journée a été terrible. Je ne savais pas comment réagir à la nouvelle du diagnostic d’Amyra. En tant que mère, pour moi, cette nouvelle a été un choc. C’était très douloureux d’écrire le nom de ma fille sur les formulaires médicaux où l’on demandait le nom de la personne ayant une incapacité. J’ai beaucoup pleuré ce jour-là. Je ne l’oublierai jamais.
Mais j’ai la chance d’avoir une fille extraordinaire. Elle est affectueuse, douce, et adorable. Elle apprend bien. Grâce à Besoins spéciaux, nous lui avons trouvé des programmes et un encadrement adaptés. Ses deux premiers cours de natation ont été difficiles, mais aujourd’hui, elle aime apprendre à nager avec le personnel spécialisé. Elle a commencé à dire « cours de natation ». Elle a toujours hâte à son cours. Elle aime l’eau, la natation, le coloriage, le sport et apprendre de nouvelles choses.
Merci du fond du cœur d’avoir aidé Amyra et contribué à l’épanouissement de notre famille!
PO-4
Edmonton (Alberta)
Concilier travail et vie familiale
Le Conseil canadien de la réadaptation et du travail (CCRT) se consacre à promouvoir et à soutenir l’emploi équitable des personnes ayant un handicap.
En 2017, le CCRT a participé, en tant que membre de la société civile, à la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, dont le thème portait sur l’emploi. Dans la foulée de cette réunion, le CCRT a convoqué les organisations aux vues similaires à une première Conférence sur le travail et l’incapacité au Canada.
La conférence a lieu à la fin novembre, chaque année, et rassemble les parties prenantes du monde des affaires, des paliers gouvernementaux et des collectivités des personnes ayant une incapacité. En plus des discussions sur les progrès réalisés en matière d’emploi, la conférence offre aux membres de ces collectivités une tribune pour échanger sur leurs expériences de recherche d’emploi et de maintien en poste.
Le programme Besoins spéciaux du STTP souhaite sensibiliser les gouvernements, le monde des affaires ainsi que les collectivités dont les membres ont une incapacité aux défis qui se posent aux parents. En effet, il est souvent difficile pour les parents d’un enfant ayant une incapacité de concilier travail et responsabilités familiales.
Les organisatrices et organisateurs de la conférence ont reconnu l’importance de cet enjeu. En novembre dernier, des responsables du programme Besoins spéciaux ont été invités à donner un aperçu du programme dans le cadre d’une table ronde, et un parent membre du STTP
a témoigné de son expérience. Vous trouverez ci-dessous le texte de la présentation faite par Jennifer Hutcheson.
Bonjour,
je m’appelle Jennifer, et je suis membre du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes depuis 17 ans. Quand le plus jeune de mes fils, Ethan, était à la maternelle, il a reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme. Ce fut un choc d’entendre le médecin prononcer le diagnostic, et j’ai eu peur de ce que l’avenir réserverait à mon fils.
À l’époque, j’étais mère célibataire, et je vivais d’une paie à l’autre. Un jour, au travail, j’ai raconté ma fin de semaine à une collègue et je lui ai dit que, quelques semaines auparavant, j’avais inscrit Ethan à des cours de natation. Les cours se donnaient en groupe et, cette fin de semaine-là, Ethan était sorti de l’eau et s’était mis à courir autour de la piscine. Quand, enfin, le maître-nageur l’a rattrapé, l’instructeur est venu me voir pour me dire qu’Ethan ne pourrait pas continuer avec le groupe, et que des cours privés lui conviendraient peut-être mieux. J’ai demandé qu’on me rembourse les frais d’inscription, mais on a refusé. Ma collègue m’a alors demandé si je connaissais le programme Besoins spéciaux. Je lui ai dit que non. Elle m’a expliqué que le programme était administré par le STTP et que son fils à elle, ayant aussi des besoins spéciaux, y était inscrit, ce qui lui donnait droit à une aide financière. Elle m’a ensuite remis un dépliant qu’elle était allée chercher au tableau d’affichage
du syndicat.
J’ai communiqué avec le personnel du programme, qui m’a renseignée davantage. Après avoir transmis une copie du diagnostic d’Ethan, l’inscription a été très facile. L’aide financière versée par le programme m’a permis d’accroître la fréquence des séances d’orthophonie et d’obtenir des services de tutorat à domicile. Et j’ai finalement pu inscrire mon fils à un camp de jour estival, où il était accompagné d’un travailleur de soutien. Ce fut un véritable soulagement. Malheureusement, le stress s’est simplement déplacé au travail.
Être parent s’accompagne de beaucoup de responsabilités : il y a des rendez-vous et des journées de maladie. À l’époque, je n’avais pas de réseau de soutien pour mon fils. Il me fallait tout apprendre, dont la nécessité d’établir une routine. Bon nombre de gardiennes ont tourné les talons parce qu’elles n’avaient tout simplement pas la formation nécessaire. J’ai dû m’absenter du travail à de nombreuses reprises, et j’ai commencé à être convoquée à des entrevues disciplinaires pour des raisons d’assiduité. Le fait que j’élève seule un enfant ayant des besoins spéciaux ne suscitait aucune compassion de l’employeur et encore moins sa compréhension. Un de mes superviseurs m’a même dit : « Tu ne peux pas demander à un voisin de le surveiller? » L’ignorance était effarante. Un réseau
de soutien, ça ne se crée pas en claquant des doigts.
Un jour, j’étais assise au travail à cause d’une mauvaise réaction à l’insuline, quand ma superviseure est arrivée. Elle m’a demandé pourquoi j’étais assise, et je le lui ai expliqué. Elle s’est alors mise à hurler et à me répéter que c’était ma responsabilité de voir à ma santé, et que je devais me remettre au travail. Le stress que je subissais était terrible.
Grâce à l’aide financière du programme Besoins spéciaux, je suis parvenue, petit à petit, à mettre en place une équipe : des aides-enseignantes à l’école d’Ethan, son tuteur à domicile, Duncan (qui travaille avec Ethan depuis huit ans maintenant), des collègues de travail et ma conseillère du programme, toujours prête à m’écouter et à me proposer des ressources. Au début, je devais me battre sans cesse avec l’employeur pour qu’on me permette de m’absenter. Maintenant, je n’ai qu’à lui fournir les dates auxquelles je dois m’absenter. Les luttes qu’a livrées le syndicat au nom de ses membres, et la création des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant font que les choses sont grandement facilitées. Je peux dire en toute honnêteté qu’Ethan n’aurait pas parcouru tout ce chemin sans cet appui. Cette année, il obtiendra son diplôme de 12e année avec distinction, et il entreprendra des études postsecondaires au Collège Camosun, où il est inscrit à partir de septembre 2023. On dit qu’il faut un village pour élever un enfant. J’ajouterais que nos enfants, eux, ont besoin d’une équipe.
Merci!
Conseils à l’intention des parents d’enfants ayant des besoins spéciaux : comment réduire le stress durant la période des Fêtes
Réduisez vos attentes, peu importe la fête de fin d’année que vous célébrez (Noël, Hanoukka, Kwanzaa, etc.) Laissez tomber l’exigence de se procurer le dernier gadget ou le jouet « incontournable ».
Faites une pause et prenez le temps de réfléchir à ce que représente la période des Fêtes pour vous et votre famille. Allumez une bougie et tentez de voir quels ont été les bienfaits et les événements qui ont laissé une empreinte positive sur votre famille au cours de la dernière année. Ayez recours à la méditation, à la prière, à la réflexion ou à l’écriture pour imprégner d’une intention positive vos vœux de la nouvelle année.
Prêtez-vous à un ou deux rituels qui ont de la pertinence pour votre famille, qui appuient votre spiritualité et qui sont faciles à mettre en œuvre. Si allumer une bougie est dangereux pour votre enfant ayant des besoins spéciaux, servez-vous d’une lampe de poche, d’une lanterne à piles ou d’une menora.
Ne vous gênez pas de refuser des invitations qui pourraient perturber la routine de votre enfant. Dans la mesure du possible, respectez l’horaire de votre enfant (et de votre famille). Évitez de modifier ses heures de coucher, de sieste, de repas, etc.
Prévoyez des sorties qui permettront à votre enfant de relâcher son énergie débordante. Votre enfant a sûrement besoin d’espace pour bouger sans qu’on le réprimande parce qu’il a égratigné des meubles délicats. S’il fait mauvais temps, trouvez des aires
de jeu intérieures.Évitez les colorants alimentaires rouges et les additifs qui sont fortement utilisés dans les desserts des Fêtes (p. ex., glaçage sur les biscuits et les gâteaux). Des études révèlent que les additifs alimentaires peuvent contribuer à l’hyperactivité chez bon nombre d’enfants, en particulier ceux qui ont des troubles du développement neurologique préexistants. Essayez de vous en tenir à des collations saines.
Dites « non » à tout ce qui ne contribue pas à votre propre bien-être ou à celui de votre enfant. Il peut s’agir d’activités ou d’obligations des Fêtes que vous (ou votre enfant) n’aimez pas, ou de toute sortie qui vous vide de votre énergie vitale (ou celle de votre enfant) au lieu de la recharger.
Dormez. Chez l’adulte, au moins cinq heures de sommeil ininterrompu sont essentielles à un cycle de sommeil réparateur. Chez l’enfant, le besoin de dormir est encore plus grand. Assurez-vous de ne pas sacrifier l’heure du coucher ou de la sieste de votre enfant pour répondre à d’autres obligations.
Prenez du temps juste pour vous. Permettez aux grands-parents ou à d’autres membres de votre réseau de soutien de s’occuper de vos enfants pour que vous puissiez vous adonner à des activités reposantes
et restauratrices.
Une visite aux toilettes qui a changé ma vie
J’étais en train de me laver les mains lorsque j’ai remarqué une affiche du programme Besoins spéciaux. Quelques mots m’ont interpellée : « troubles du spectre de l’autisme, TDAH, dyspraxie ». Ces trois termes, je les connaissais bien, car j’y étais confrontée depuis deux ans. J’ai interrogé mes confrères et consœurs de travail pour en savoir plus, mais personne ne semblait connaître le programme. J’ai composé le numéro qui apparaissait sur l’affiche, et, à l’autre bout du fil, Mélanie m’a expliqué le programme. Quelques semaines plus tard, j’étais acceptée.
Mon garçon et moi allions à des rendez-vous en orthophonie chaque semaine depuis deux ans. C’était au privé et je devais tout payer, en recevant seulement 460 $ par année des assurances. L’évaluation de ma fille au privé a coûté 1 800 $.
Lorsque le programme est entré dans nos vies il y a environ six mois, j’ai reçu de l’aide financière pour adapter mon environnement aux besoins de mes enfants. Je reçois aussi le soutien d’une conseillère merveilleuse qui m’aide à trouver des ressources supplémentaires. Elle prend le temps de m’écouter,
de me conseiller, et plus encore.
Le parcours des parents d’enfants ayant des besoins spéciaux est unique et semé d’embûches, mais le soutien de notre communauté nous aide à le parcourir. Parlez du programme! C’est très utile.
FFRS
Chambly (Québec)
J’aimerais souhaiter la bienvenue à Isabelle Tanner, qui vient d’être embauchée pour occuper le nouveau poste de « responsable de la navigation en matière de services de soutien » des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant, tous deux administrés par le Breton Ability Centre.
Isabelle relèvera de la coordonnatrice des programmes. Son travail consistera à prêter main-forte aux travailleurs et travailleuses des postes à la recherche de services ou de renseignements en lien avec le diagnostic de leur enfant ayant une incapacité, qu’il soit d’âge mineur ou adulte. Pour ce faire, elle se servira du répertoire national des services de soutien liés aux incapacités (TrouverDuSoutien.ca), arrimé aux services 211 de l’ensemble du pays. Les services 211 sont la principale source d’information au Canada
en matière de services et de ressources.
Isabelle assurera le service dans les deux langues officielles.
Isabelle a acquis une vaste expérience en administration à l’université de Toronto. En 2019, après de nombreuses années passées en Ontario, elle est retournée dans sa région natale du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Domiciliée à St. Ann’s Bay, elle y apprécie la beauté de ce milieu rural, où elle vit entourée de ses amies, des membres de la collectivité locale, et de Myra et Ben, ses deux chiens de montagne des Pyrénées.
Dorothy Keigan
Coordonnatrice, soutien aux membres
Chers membres du STTP/SEPC-AFPC,
J’ai hâte de communiquer avec vous dans un avenir très proche! Notre portail de soutien mis sur pied en collaboration avec les services 211 partout au pays en est maintenant aux toutes dernières étapes de développement. Nous espérons être en mesure de le lancer en décembre ou au début de janvier. À ce moment-là, le portail du site Web sera à votre disposition, et je pourrai vous aider à naviguer sur le site et à y trouver des ressources dont vous avez besoin.
Au cours des dernières entrevues réalisées par les programmes Besoins Spéciaux et Aller de L’avant, nous avons demandé aux membres quelles étaient les ressources dont leur enfant avait besoin. Je communiquerai avec les membres qui ont indiqué qu’ils aimeraient obtenir de l’aide pour trouver des ressources. Comme il y a des centaines de demandes et que je viens d’avoir accès à ces informations, sachez que je travaille au suivi de chacune d’entre elles et que je communiquerai avec vous.
Je partage quelques ressources dans ce bulletin qui, je l’espère, vous seront utiles. À l’avenir, nous publierons de nouvelles ressources sur notre site web (besoinsspeciaux.ca) ainsi que sur les médias sociaux. Nous travaillons actuellement sur ces détails.
Dans mon rôle de navigateur de soutien, je serai disponible 3 jours par semaine – en général, ce seront les lundis, mercredis
et vendredis de 9 h à 17 h HNA – et je peux être jointe par téléphone au 902-295-1645 ou par courriel à navigation@besoinsspeciaux.ca
N’hésitez pas à me contacter directement si vous le souhaitez. Il me fera le plus grand plaisir d’effectuer des recherches pour les ressources, le soutien et l’information que vous et votre enfant recherchez, et de fournir les références dont vous avez besoin.
Cordialement,
Isabelle Tanner
Navigation, STTP/SEPC-AFPC
Programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant
Livres et magazines d’intérêt pour les parents, les éducateurs et les enfants ayant des besoins spéciaux.
Les débrouillards: www.lesdebrouillards.com/magazine/ Magazine scientifique pour les jeunes qui s’intéresse à la nature, l’espace, l’environnement, la technologie, les communications, l’histoire, le futur, etc.
Le garçon invisible (éditions D’eux). Voici Arthur, l’enfant invisible. Personne ne le remarque, jusqu’à la venue d’un nouveau dans la classe. Le jour où Justin arrive, Arthur est le premier à lui faire sentir qu’il est le bienvenu. Et lorsque Arthur et Justin travaillent ensemble à leur projet de classe, Arthur se révèle et s’illumine. Une histoire sensible sur le problème de l’invisibilité de certains enfants dans un groupe. Ceux qu’on ne voit jamais, ceux qui ne dérangent jamais, mais qui méritent notre attention!
PRÉPARER VOTRE ENFANT TSA À LA VACCINATION
Avez-vous un enfant atteint de TSA? Les vaccins peuvent être accablants et causer du stress aux personnes atteintes du trouble du spectre de l’autisme. Avant un rendez-vous de vaccination, ces courtes capsules peuvent vous aider, vous ou la personne dont vous vous occupez, à vous préparer.
https://autismcanada.org/resources/covid-vaccine/
Retraite Québec offre deux programmes d’aide financière :
Aide financière de base destinée aux parents qui doivent prendre soin d’un enfant handicapé: Supplément pour enfant handicapé (SEH)
Aide financière destinée aux parents qui doivent assumer des responsabilités hors du commun en matière de soins particuliers ou assurer une présence constante auprès d’un enfant: Supplément pour enfant handicapé nécessitant des soins exceptionnels (SEHNSE)
Aide financière : achat de produits pour l’incontinence
Le site Autisme Montréal comprend des renseignements utiles si votre enfant nécessite l’utilisation de produits pour l’incontinence.
Offert par Solidarité de parents de personnes handicapées : https://www.spph.net/fr/nos-programmes/produits-pour-lincontinence/
Ou par le gouvernement du Québec et son programme d’aides matérielles pour les fonctions d’élimination
Il y a sept ans, je me suis adressée au programme Besoins spéciaux pour obtenir de l’aide. Maman de quatre enfants, j’en avais vu d’autres, sauf que la détérioration de l’état psychologique de mon fils aîné – alors âgé de neuf ans – m’a bouleversée. L’intimidation qu’il subissait à l’école depuis plusieurs mois l’affectait tellement que ses notes scolaires étaient en chute libre. Je ne le reconnaissais plus.
Savez-vous ce qu’entendent sans arrêt les parents d’un enfant dans une telle situation? « Madame, ne vous inquiétez pas. Un enfant de neuf ans, ça ne peut pas penser au suicide. »
La première personne qui m’a vraiment écoutée est Jean-François, conseiller pour le programme Besoins spéciaux. Je me rappelle encore de notre premier rendez-vous téléphonique. Il s’excusait un peu de la « paperasse ». Ensuite, il a pris le temps de m’écouter. J’ai surtout senti de l’empathie, de la bienveillance et une volonté profonde de m’aider dans ma détresse.
Il a été à nos côtés durant sept ans. Il était là pour m’aider quand notre troisième enfant a reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme. Il était là pour me rappeler de prendre soin de moi, de mon couple. Quand il répondait au téléphone, mon chum, qui s’appelle aussi Jean-François, me tendait le récepteur en disant : « C’est ton autre Jeff »! Le fait d’avoir un conseiller au bout du fil durant sept belles années a été une véritable bénédiction.
Notre dernier appel était il y a quelques semaines déjà. J’ai été choyée de te rencontrer. Tu vas nous manquer. Prends soin de toi et de ta petite famille – comme tu me l’as si souvent conseillé.
PO-4
Lévis (Québec)
Paiements de soutien pour le rattrapage
Si vous demeurez en Ontario, vous pouvez recevoir une aide financière qui vous aidera à couvrir le coût des services de tutorat, de fournitures ou d’équipement de votre enfant durant l’année scolaire 2022–2023. Les personnes admissibles recevront une somme ponctuelle de :
200 $ par élève, de la maternelle à la 12e année, jusqu’à l’âge de 18 ans
250 $ par élève ayant des besoins particuliers, de la maternelle à la 12e année, jusqu’à l’âge de 21 ans
La date limite pour présenter une demande est le 31 mars 2023 à 23 h 59, HNE.
Vous avez le droit de présenter une demande si vous vivez en Ontario et si vous êtes :
le père, la mère ou la tutrice ou le tuteur d’un élève de la maternelle à la 12e année
un élève du secondaire ayant 18 ans ou plus
le père, la mère ou le tuteur ou la tutrice d’un élève ayant des besoins particuliers, de la maternelle à la 12e année, jusqu’à l’âge de 21 ans
Pour obtenir de plus amples renseignements et soumettre votre demande, consultez le site Web :
https://www.ontario.ca/fr/page/paiements-de-soutien-pour-le-rattrapage
Il en aura fallu du temps, mais voici : le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) vient de lancer le portail TrouverDuSoutien.ca. Si vous ne l’avez pas encore visité, nous vous invitons à le faire!
Raison d’être
Les membres désireux de trouver de l’information vitale, en ligne, sur des programmes et des services de soutien, se sont dit frustrés par les difficultés qui se posaient à eux. Selon un membre, c’était comme « essayer de boire à même un tuyau d’incendie ». Le Fonds de garde d’enfants et le programme Besoins spéciaux du STTP se sont donc mis à l’œuvre pour trouver des solutions.
Origine
Le STTP a entrepris de dûment répertorier les bases de données actuelles, au Canada, en matière de soutien aux personnes ayant une incapacité. L’exercice a permis de recenser une multitude de sites spécialisés, en fonction des incapacités, groupes clients, programmes ou régions desservies. Il n’existait toutefois aucun guichet unique où était répertoriée l’information relative aux services de soutien pour l’ensemble des incapacités, et ce, pour les personnes de tous âges.
L’examen a révélé l’existence de réseaux d’information sur les services offerts dans les collectivités du Canada. Il s’agit des services 211, dont la classification des données est fondée sur des normes, c’est-à-dire des termes communs servant à indexer les fichiers relatifs aux services. Les fichiers sont mis à jour de façon régulière.
L’initiative a pris son plein essor lorsque le STTP s’est associé aux services 211 de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse et de la Colombie-Britannique dans le but d’en importer les données et de développer son propre portail national de services de soutien liés aux incapacités : TrouverDuSoutien.ca. En plus de sa convivialité,
le nouveau portail se devait d’être facile à utiliser. De ses modestes débuts, où il était relié à trois services 211, le portail est maintenant relié aux services 211 de l’ensemble du pays, à l’exception de celui du Québec, qui sera intégré dès que ses modalités le permettront.
Le lancement du portail s’est fait le 3 décembre 2022, Journée internationale des personnes handicapées. Les travailleurs et travailleuses des postes ainsi que le grand public y ont maintenant accès.
Voici un petit dessin de Nour avec le nom de ses camarades de classe.
PO F-1 St-Amable (Québec)
Les avantages des animaux de compagnie pour les enfants atteints de TSA
Posséder et interagir avec un animal de compagnie peut avoir de nombreux avantages pour la personne ayant un TSA. En voici quelques-unes :
procure de la compagnie et de l’amitié
réduit la solitude
favorise la compassion
soulage l’anxiété
renforce la confiance en soi lorsqu’un animal est non verbal et sans jugement
enseigne la responsabilité
En 2013, Gretchen Carlisle, chercheuse au Centre de recherche de l’école vétérinaire de l’Université du Missouri, a mené une étude sur l’interaction avec les chiens auprès de 70 parents d’enfants autistes. Près des deux tiers des parents de l’étude possédaient des chiens, et parmi eux, 94 % ont déclaré que leurs enfants autistes étaient liés à leurs chiens. Même dans les familles sans chiens, 70 % des parents ont déclaré que leurs enfants autistes aimaient les chiens. Des recherches continuent d’être publiées chaque année sur les avantages de l’intervention assistée par les animaux auprès des personnes autistes. Bien qu’un animal de compagnie ne convienne pas à toutes les familles, une certaine exposition aux animaux peut être bénéfique au développement et au bien-être de l’enfant. Pour une description de la façon dont un jeune adulte autiste a appris à aimer avoir des chats autour de lui, lisez le charmant récit Reconfort des Animaux, de Michael Tanzer, publié dans le numéro de novembre du bulletin d’Autisme Canada : https://autismcanada.org/sts-11-15-2022/
vec l’aide du programme Besoins spéciaux, mon fils est inscrit à Kumon, un service d’apprentissage parascolaire. Je vois ses progrès en mathématiques, en grammaire, en lecture et en écriture.
Grâce au programme, mon fils aura la possibilité d’obtenir un nouvel ordinateur, ce qui lui permettra d’améliorer encore davantage son apprentissage.
En tant que membre, je tiens à remercier le Syndicat pour son aide.
Facteur
East York (Ontario)
La fédération de l’ACSM
Fondée en 1918, l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) est l’organisme communautaire du secteur de la santé mentale le plus vaste et le mieux établi au Canada.
Nous sommes un organisme de bienfaisance fédéré, ce qui signifie que nous sommes un regroupement d’organisations liées à une marque et à une mission. Ensemble, nous cernons les priorités canadiennes les plus urgentes en santé mentale afin d’y répondre. Nous plaidons en faveur de changements systémiques et politiques à l’échelle nationale. À l’échelle communautaire, des millions de personnes comptent sur l’importante présence locale de l’ACSM au Canada.
Appuyée par un réseau d’organismes canadiens, la campagne « Agir pour la santé mentale » réclame que le Transfert canadien en matière de santé mentale qu’a promis le gouvernement soit inclus dans le prochain budget fédéral en tant que première étape vers des soins de santé mentale véritablement publics et universels.
La population canadienne est invitée à « Agir pour la santé mentale » en visitant le www.agirpourlasantementale.ca et en s’impliquant. Ensemble, nous ferons pression sur le gouvernement pour que tout le monde au Canada ait accès à des soins de santé mentale.
Les urgences sont souvent le seul endroit où l’on peut recevoir des soins de #SantéMentale. Le Canada a besoin de soins de santé mentale universels. Arrêtons de prétendre que notre système de santé est universel.
Vos conseillères et conseillers :
Agnieszka G.
Angelia B.
Anne G.
Brigitte L.
Catherine L.
Catherine D.
Donna M.
Dorothy H.
Ellen B.
Enna M.
Fréderique F.
Gail B.
Janet M.
Janice S.
Jean-François F.
Jessica C.
Karen F.
Karen W.
Laura G.
Lesa M.
Lesley-Anne C.
Lisa V.
Marie-Hélène M.
Marie-Josée L.
Mélanie C.
Melissa M.
Roberta M.
Rhonda A.
Sheila S.
Shirley M.
Sue M.
Sylvie G.
Theresa A.
Vicki S.
Breton Ability Centre:
Harman Singh
Gail Holdner
Dorothy Keigan
Brenda Duchesne
Isabelle Tanner
STTP :
Dave Bleakney
Shellie Bird
Coordonnatrice, Québec :
Mélanie Bélisle
SEPC-APFC :
Claudia Labonté