Enfin quelque chose de positif ! Ce que vous me donnez m’a permis d’améliorer la santé de Jean-François et nous avons enfin pu faire un petit voyage. En effet, il est maintenant capable de sortir un peu de la maison, ce qu’il n’avait pas fait depuis au moins huit ans. Je suis très contente d’avoir reçu des renseignements surle Régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI), car maintenant je vais pouvoir sécuriser son avenir pour quand nous ne serons plus là. C’était ma plus grande inquiétude. Merci beaucoup.
CS, factrice
Rouyn Norands, QC
Je souhaite simplement exprimer ma gratitude à l’endroit du programme Besoins spéciaux. Mon fils a de la difficulté à lire depuis la première année primaire. Malheureusement, nous n’avons pas été en mesure de l’aider tant qu’on n’a pas diagnostiqué chez lui un trouble d’hyperactivité avec déficit d’attention et un trouble du processus auditif central. À peu près au même moment où nous avons reçu ce diagnostic, j’ai rencontré par hasard une consœur de travail que je n’avais pas vue depuis un certain temps. Nous avons commencé à parler de nos enfants et elle m’a fait part de ce merveilleux programme qu’est Besoins spéciaux. J’ai alors présenté une demande d’aide, puis j’ai inscrit mon fils aux ateliers de lecture Sylvan Learning. Il y va depuis environ quatre ans. Sa capacité de lecture s’est grandement améliorée. Ces ateliers donnent vraiment de bons résultats. Sans l’aide financière du programme Besoins spéciaux, nous n’aurions pas les moyens de lui payer ces ateliers. Merci encore!
Factrice
London, Ontario
Je voudrais tout d’abord remercier le programme Besoins spéciaux pour l’aide financière que je reçois et sans laquelle ma famille devrait se passer de nombreux extras. J’écris cette lettre pour remercier tout spécialement les enfants avec lesquels mon fils Keegan va à l’école. À 14 mois, Keegan a reçu un diagnostic de paralysie cérébrale. Ses camarades de classe l’ont toujours traité comme leur égal. Ils l’encouragent sans cesse et l’aident à surmonter les difficultés inhérentes à son état. Chaque fois que je le vois en compagnie de ses amis, je ne peux m’empêcher de remarquer leur attention envers lui. Il est très chanceux d’avoir un groupe d’amis aussi merveilleux et je tiens tout simplement à le dire. Merci!
Factrice
Kingsville (Ontario)
Nous nous demandons tous ce qui se produira quand nos enfants quitteront l’école secondaire pour entrer dans la vie adulte. Quand mon enfant avait six ans, j’ai commencé à m’informer auprès du gouvernement pour savoir ce que je devrais faire au moment de cette transition. J’ai alors pris contact avec l’organisme DSLG (centre de services aux personnes ayant une déficience développementale pour les municipalités de Leeds et de Grenville) et la transition s’est très bien déroulée. Les gens de DSLG m’ont aidée à comprendre que Karle ne pouvait pas compter uniquement sur sa mère, qu’il lui fallait d’autres personnes autour de lui. Il est important de prendre contact avec un organisme comme DSLG. Les gens qui
travaillent dans ces organismes savent nous
rassurer et ils aident beaucoup les enfants.
FFRS
Prescott, Ontario
Michelina a reçu une guitare acoustique à Noël et a appris d’elle-même à en jouer, sans l’aide ni les conseils de qui que ce soit. La guitare était accompagnée de tableaux explicatifs de différents accords. Michelina passe d’un accord à un autre sans hésitation et elle sait lesquels jouer lorsqu’elle chante et s’accompagne à la guitare. Michelina aimerait un jour faire partie des musiciens de la chorale de l’église. En ce moment, elle sait jouer et chanter un vingtaine de chants religieux. Elle est persuadée que Dieu l’appelle pour faire partie de la chorale Life Teen.
PO-4
Halifax, Nouvelle-Écosse
J’aimerais remercier le programme Besoins spéciaux pour le soutien continu qu’il apporte à ma famille. Je suis chef de famille monoparentale et j’ai quatre enfants qui ont des besoins spéciaux. L’aide financière du programme leur permet de faire des choses qu’en temps normal ils ne pourraient pas faire, étant donné ma lourde charge. Le personnel est si merveilleux, coopératif et attentionné que je n’ai qu’un mot pour eux : merci!
PO-1
Winnipeg (Manitoba)
Confusion générale causée par la première échéance du REEI
Le 2 mars dernier marquait la date limite pour ouvrir un compte du Régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) et y verser une contribution. Les banques ont alors dû faire des pieds et des mains pour tenter de déterminer les politiques et processus et adéquats », affirme Susan Beayni, conseillère du programme Aller de l’avant.
Le Régime enregistré d’épargne-invalidité permet d’investir des fonds libres d’impôt au nom d’une personne ayant des limitations fonctionnelles. Le gouvernement fédéral contribue également au REEI, sous forme de subvention ou de bon, dans le but d’aider les familles à épargner en prévision des besoins à venir. Il s’agit d’une stratégie d’épargne à long terme, puisqu’une pénalité fiscale est imposée si on effectue un retrait avant qu’il se soit écoulé dix ans depuis la dernière contribution du gouvernement fédéral.
Selon Mme Beayni, le régime comporte de nombreux problèmes qui devront être résolus, mais elle se dit heureuse que le gouvernement soit allé de l’avant sans attendre, même si la démarche a été une source d’hésitation et de confusion.
« Dès que je communiquais aux familles des renseignements sur le REEI, ce dernier changeait. C’était très frustrant pour les familles. On se posait des tas de questions, notamment : quand la tutelle légale est-elle nécessaire? (Il s’agit d’un processus long et complexe). Le compte peut-il avoir deux titulaires? Faut-il ouvrir un compte à la banque où se trouve le REEI? Ces questions ont reçu des réponses différentes non seulement des banques, mais aussi de différentes succursales d’une même banque », a déclaré Mme Beayni.
Mme Beayni a une opinion très positive du régime et de sa capacité d’aider les personnes ayant des limitations fonctionnelles à lutter contre la pauvreté. Elle et son mari ont ouvert un REEI pour leur fille, Rebecca, qui est atteinte d’une déficience du développement et de paralysie cérébrale. « Le REEI nous permet d’épargner au nom de Rebecca pour qu’elle ait assez d’argent afin de bénéficier d’une qualité de vie. Par exemple, avoir une fourgonnette dans laquelle elle a assez d’espace pour se déplacer, se procurer une pièce d’équipement qui n’est pas remboursée ou tout simplement avoir assez d’argent pour lui éviter de vivre sous le seuil de la pauvreté. »
Debbie Wilson, conseillère du programme Besoins spéciaux, partage ce même point de vue. Mme Wilson habite à Coquitlam et a deux enfants adultes, Brent et Roxanne, qui sont atteints d’une déficience du développement. Pour Mme Wilson, l’ouverture d’un REEI s’est faite en deux temps trois mouvements. « Il a fallu au plus 20 minutes pour ouvrir un REEI pour les deux enfants. » Le REEI qu’elle a ouvert permettra à ses deux enfants de vivre une vie satisfaisante. « Ils auront la possibilité de faire des choses que leurs amis qui travaillent peuvent faire, par exemple aller en vacances. Ça me rassure de savoir qu’après mon départ, ils ne vivront pas dans la pauvreté et auront la possibilité de faire des choses agréables. »
Pour Mmes Wilson et Beayni, le REEI remplit une autre fonction importante, soit celle d’aider les frères et sœurs qui n’ont pas de limitations fonctionnelles à assumer des responsabilités grandissantes en raison du vieillissement des parents ou du décès de ces derniers. « Notre autre fils n’aura pas à se soucier financièrement de Brent ni de Roxanne », a ajouté Mme Wilson.
Toute personne admissible au Crédit d’impôt pour personnes handicapées peut ouvrir un REEI. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, consultez le site Web de l’Agence du revenu du Canada au www.cra-arc.gc.ca. Après avoir cliqué sur « Français », effectuez une recherche dans le site en entrant « REEI » comme critère de recherche.
Guide d’une transition réussie : ce que vous en pensez
Qu’est-ce qui a bien fonctionné?
L’entrevue de fin d’été portait sur les stratégies de transition ayant donné de bons résultats. Plus de 415 membres ont parlé à leur conseiller ou conseillère et voici ce qu’ils nous ont dit au sujet des stratégies de transition.
Transition de la maison à la garderie ou à un centre d’éducation préscolaire
71% des membres (298) ont dit que leur enfant fréquentait une garderie ou un centre d’éducation préscolaire où le personnel n’était pas les parents ou des membres de la famille de l’enfant.
Entretenir de bonnes communications avec les éducatrices et éducateurs était la priorité. « Exprimez clairement vos attentes. Bien communiquer est essentiel. »
Les deux stratégies qui ont eu le plus d’effets positifs sont :
Rencontrer le personnel du service de garde et discuter de sa capacité à répondre aux besoins de l’enfant et aux attentes des parents.
Recruter et former du personnel de soutien (tuteurs, aides de soutien à domicile, préposés aux soins, etc.)
« Pouvoir compter sur du personnel compétent fait toute la différence. »
Certains parents ont recommandé de faire appel à un spécialiste de la santé ou à un autre intervenant qualifié pour venir parler au personnel de la garderie des limitations fonctionnelles de l’enfant.
Transition de la garderie à la maternelle ou à l’école primaire
86% des membres (360) ont indiqué que leur enfant fréquentait la maternelle ou l’école primaire.
Entretenir de bonnes communications avec l’école était au cœur de trois des cinq grandes stratégies utilisées par les membres. « Communiquer avec les enseignantes et enseignants est important. Les parents sont des experts et doivent maintenir leur position ». « Les communications au jour le jour sont considérées comme un lien essentiel. » « Connaître le personnel enseignant avant que l’école ne commence donne une longueur d’avance dans la création de bons liens de communication ».
Choisir une école de quartier et trouver à l’avance un service de garde sont aussi des stratégies utiles.
Selon les membres, les stratégies qui ont le plus d’effets positifs sont :
Établir un formulaire ou autre moyen pour communiquer régulièrement avec l’enseignant ou l’enseignante cadre de l’enfant (agenda, courriels, sommaires hebdomadaires, etc.)
Avoir une personne-ressource (éducatrice, infirmière, thérapeute) qui accompagne l’enfant à l’école au début de l’année scolaire pour renseigner le personnel de l’école sur les besoins de l’enfant.
Sensibiliser les pairs aux besoins spéciaux de l’enfant en invitant un professionnel de la santé ou un spécialiste du milieu des besoins spéciaux (Institut national canadien pour les aveugles, par exemple) à venir faire une présentation à l’enseignante et à la classe. Dans certains cas, l’enfant a lui-même fait une présentation à la classe.
Transition du primaire au secondaire
51% des membres (211) ont indiqué que leur enfant fréquentait l’école secondaire.
À cette étape de la vie de l’enfant, les membres ont souvent parlé de la nécessité d’adapter leurs stratégies en fonction des besoins individuels de l’enfant. Toutefois, entretenir de bonnes communications avec les enseignants demeurent un facteur déterminant. Sont aussi de bonnes suggestions :
Jumeler son enfant avec un enfant plus âgé pour qu’il le suive durant une journée.
Établir un contrat entre l’enfant et l’enseignant sur ce qui constitue un comportement approprié.
Permettre à l’enfant de visiter les différentes écoles possibles et de dire son mot dans la décision finale.
Invités à choisir la stratégie qui avait eu le plus d’effets positifs sur la transition de leur enfant à l’école secondaire, les membres ont donné des réponses qui se répartissent assez également entre les 15 stratégies énumérées dans l’entrevue. Bon nombre ont indiqué que la suggestion qu’ils avaient relevée était celle qui avait eu le plus d’effets positifs (voir les trois suggestions ci-dessus). De plus, les membres sont d’avis que le fait de tenir une ou plusieurs réunions de planification (ou de transition) avec les spécialistes du milieu scolaire avant le début de la nouvelle année scolaire est d’un grand secours.
Planification de la période suivant la fin des études secondaires
11 % des membres (44) ont indiqué qu’ils planifiaient le moment où leur enfant quitterait l’école secondaire ou devrait utiliser les services offerts aux adultes. Ces membres ont des enfants dont l’âge varie de 14 à 19 ans. Certains ont de simples difficultés d’apprentissage, d’autres d’importantes limitations physiques et mentales.
Tenir une séance de remue-méninges avec son enfant pour déterminer quels sont ses souhaits et désirs quant à son avenir serait une stratégie déterminante, selon les parents, même si la plupart d’entre eux en sont toujours à l’étape de la planification.
« Il est trop tôt » et « Je ne suis pas encore prête à aborder cette question » ont été les deux principales raisons entendues de la part des membres qui n’avaient pas encore planifié la transition de leur enfant vers l’âge adulte.
Autres commentaires :
« Nous sommes constamment surpris de voir comment notre fils s’en sort bien, d’où notre réticence à commencer la planification avant qu’il ne soit un peu plus vieux. Nous voulons ainsi éviter de sous-estimer ou de surévaluer ses capacités. »
« En ce moment, N. participe à un programme coopératif où il peut explorer ses intérêts et ses aptitudes naturelles, ce qui l’aidera dans la planification de son avenir. »
« Le papa est tellement préoccupé par la situation actuelle de son fils qu’il n’a pas de temps ni d’énergie à consacrer à la prochaine transition. »
« Je ne sais pas par où commencer. Je ne peux tout simplement pas imaginer ma fille partie de la maison. »
Le programme Besoins spéciaux rend de précieux services à ma famille. En effet,
grâce à l’aide reçue, j’ai pu acheter des médicaments d’ordonnance pour mon fils et ma fille. J’ai pu embaucher un tuteur particulier pour leur enseigner les mathématiques et l’anglais. Ces leçons particulières ont permis à mes enfants d’améliorer leurs capacités d’apprentissage. À présent, malgré leur déficit d’attention, ils peuvent lire, écrire et parler l’anglais couramment. Ces leçons particulières ont aussi permis à mes enfants d’aller en classe avec d’autres élèves de façon tout à fait normale. Le programme Besoins spéciaux contribue au développement de mes enfants.
PO-4
Surrey, Colombie-Britannique
Je m’appelle Jeanette et l’été dernier j’ai épousé Brian, un homme merveilleux. Brian a deux enfants, Sana et Dawson, et j’ai deux enfants, Terrence et Tristan. Tous nos enfants vivent avec nous, c’est donc dire que notre chez-nous est bien rempli. Notre fils Dawson présentait à la naissance une anormalité chromosomique. C’est en cherchant à obtenir de l’information et de l’aide que j’ai appris, à une réunion syndicale, l’existence du programme Besoins spéciaux. J’ai appelé et j’ai découvert que le programme pouvait offrir à ma famille non seulement de l’aide pour payer les dépenses médicales, mais aussi de l’information. Grâce au programme, j’ai fait beaucoup de progrès dans l’intégration de Dawson dans son milieu et j’ai beaucoup appris sur les autres programmes à son intention. Le programme Besoins spéciaux était la première étape de ma recherche et il continue d’aider et d’appuyer ma famille. Sans lui, je n’aurais pu accomplir rien de tout cela. Dans la planification de l’avenir de Dawson, le programme Besoins spéciaux occupera une grande place. Je vous en remercie beaucoup.
FFRS
Golden (Colombie-Britannique)
CONSEIL
L’organisme Keystone de Bruce County, en Ontario, est une bonne ressource. L’organisme fournit de l’aide dans les écoles et à la maison. Je suis très heureuse qu’il y ait enfin un organisme qui s’occupe des deux aspects de la vie de nos enfants.
Organisme Keystone :
Téléphone : (519) 371-4773 OU 1 800 567-2384 Site Web : http://www.bgcskids.org
PO-4
Tiverton, Ontario
Jacob, mon fils de cinq ans, aime beaucoup la musicothérapie. Il aime en particulier qu’on lui chante des chansons. L’aide financière du programme Besoins spéciaux nous permet d’assumer les coûts de sa thérapie ABA (applied behavior analysis). Grâce à cette aide financière, nous lui avons acheté différents instruments (bongos, harmonica, tambourin et divers maracas). Étant donné que le vocabulaire de Jacob est limité (moins de 10 mots), j’aime lorsqu’il souffle dans l’harmonica et se rend compte qu’il peut créer de jolis sons. Dernièrement, en prenant un micro de style « karaoke », Jacob s’est mis à chanter (ou à émettre des sons). Il aime ça, et peu importe les sons qu’il produit, du moment qu’il est heureux, je le suis aussi! Il nous arrive parfois à Jacob, à sa sœur, Hannah Rose, âgée de trois ans, et à moi de prendre des instruments et de faire un défilé musical dans la maison. C’est chaque fois une grande joie! Merci infiniment de toute l’aide que le programme nous apporte!
Analyste, service à la clientèle
Hanwell, Nouveau-Brunswick
Nous sommes les parents de jumeaux atteints d’autisme et de retard du développement. La situation était difficile jusqu’à ce que nous commencions la thérapie. Le programme Besoins spéciaux a été d’un immense secours. Il a aidé nos enfants à obtenir le soutien dont ils avaient besoin pour socialiser et développer leurs habiletés. Nous sommes très reconnaissants envers le programme. Il est rassurant de savoir qu’il y des gens qui comprennent la situation, pas toujours facile, que nous vivons au jour le jour et qui peuvent répondre à nos questions au sujet de nos enfants. Merci.
Factrice
Coquitlam (Colombie- Britannique)
Ma fille Davis est atteinte de quadriplégie. Quand elle est entrée en première année, on nous a dit qu’elle ne pourrait pas écrire. Selon moi, elle avait la force physique d’écrire; c’est tout simplement que son cerveau fonctionnait différemment. Nous l’avons inscrite à l’école Arrowsmith, à temps partiel, tous les deux samedis. Nous devions faire 20 minutes de devoirs par jour. Aujourd’hui, Davis est en deuxième année et elle écrit, sans grands efforts, comme le fait un enfant de deuxième année.
Factrice
Pickering (Ontario)
Stratégies de transition : Observations des membres participants
En novembre 2008, 78 membres participants du programme Aller de l’avant nous ont fait part de leurs observations au sujet des expériences qu’ils ont vécues avec leur enfant adulte au moment où ce dernier terminait ses études et s’apprêtait à commencer la vie adulte. Au nombre des observations que nous avons entendues : « En réalité la transition est une stratégie de petits pas. » « Peu importe qu’on s’y prenne d’avance dans cette planification, ça ne donne absolument rien si, en fin de compte, les services n’existent pas. » « Chez nous, la transition s’est faite sans accroc et nous nous y étions préparés. »
Voici quelques renseignements que nous avons recueillis auprès de nos membres et qui pourraient faciliter la transition de vos enfants :
Selon certains membres, cette planification était difficile parce que l’enfant hésitait sur ses projets d’avenir ou changeait souvent d’avis.
Stratégies utiles
Les membres ont proposé des stratégies et des plans qui ont facilité le passage de leur enfant à l’âge adulte vers la fin de ses études ou de la période de prestation des services à l’enfance. Le plus souvent, ils ont cité l’admissibilité au crédit d’impôt pour personnes handicapées ou à un régime de rente d’invalidité ou encore le fait le trouver un nouveau médecin ou de nouveaux services de soutien médicaux. Parmi toutes les possibilités, deux stratégies se sont distinguées comme particulièrement fructueuses :
Travailler avec l’équipe de soutien de leur enfant au dépistage des aspects problématiques de la transition;
Faire un remue-méninges avec l’enfant pour cerner ce qu’il souhaitait pour son avenir.
Comment la transition se déroule-t-elle?
Près de 20 % des enfants commençaient à peine la transition vers des services de soutien aux adultes. Chez les membres ayant un enfant adulte qui bénéficiait déjà de services destinés aux adultes, 4 % n’avaient pas encore trouvé d’autres sources de soutien. Un quart des membres avaient trouvé de tels services, mais ceux-ci ne répondaient pas tout à fait aux besoins de l’enfant. Environ le tiers des membres bénéficiaient d’un réseau de soutien qui répondait à tous les besoins de l’enfant. Enfin, 6 % des membres ont affirmé ne pas avoir grand besoin de tels services.
Interrogés ensuite pour savoir comment, selon eux, leur enfant qualifiait son expérience de transition, 65 % des membres ont fourni des réponses diverses, allant d’une expérience ni particulièrement bonne ou mauvaise à une expérience très positive. Selon 17 % des membres, l’expérience s’est révélée plutôt négative, alors que 10 % des membres l’ont qualifiée de fort négative.
« Son plus grand défi pour l’instant concerne les problèmes médicaux liés à ses pieds. Elle apprend maintenant dans une certaine mesure à s’en occuper elle-même. Cependant, il nous aurait fallu lui faire commencer cet apprentissage il y a des années. Évidemment, il est plus facile de porter un jugement après coup. »
« Lorsqu’elle a quitté le foyer, notre jeune fille s’en est très bien tirée. »
Les conseillères et les conseillers offrent leur perspective
Les conseillères et les conseillers qui ont mené les entrevues ont également offert leur perspective sur ce qu’ils ont entendu. Ils font remarquer que, pour bon nombre de familles, la santé et l’aptitude du fournisseur de soins à assurer ce soutien figuraient parmi leurs préoccupations majeures. Les parents disent s’inquiéter constamment au sujet des soins à long terme que recevra leur enfant lorsqu’ils ne seront plus capables de s’en occuper. Le manque de possibilités, le coût des soins ou des services et la longueur des listes d’attente découragent certains membres. L’absence d’un réseau social et le degré d’expérience de travail ou de bénévolat du fournisseur de soins ajoutent aux inquiétudes que les membres éprouvent au sujet de l’avenir de leur enfant adulte. Par contre, les conseillères et les conseillers citent le cas de membres qui ont connu un succès remarquable à trouver ou à créer les ressources qu’il fallait à leur enfant adulte.
Une chose est sûre : nous pouvons en apprendre beaucoup les uns des autres!
Suzanne est ma conseillère depuis de nombreuses années. Elle fait partie de la famille. Elle est très compétente et pleine de ressources. Elle m’a renseignée sur des sujets dont j’ignorais l’existence même, entre autres, le crédit d’impôt pour personnes handicapées et le régime enregistré d’épargne-invalidité. Je ne l’ai jamais rencontrée en personne ni vue en photo, mais elle a marqué notre vie de bien des façons. L’aîné de mes fils fait maintenant partie du programme Aller de l’avant et Suzanne s’informe toujours de lui et de mes autres enfants qui ne font pas partie du programme. Il m’est déjà arrivé de me sentir submergée par mes problèmes, et Dieu sait que j’ai connu bien des difficultés, mais Suzanne m’a toujours écoutée et m’a donné l’appui dont j’avais besoin pour affronter la situation. Je lui suis reconnaissante de son soutien et de ses mots d’encouragement.
PO-4, et sa famille
Ajax, Ontario
Je souhaite remercier du fond du cœur toutes les personnes du programme Besoins spéciaux pour le soutien qui nous a tellement aidés, mon fils et moi, au fil des années. Pour moi qui travaille à plein temps et qui élève seule mon fils, sourd et atteint d’hyperactivité avec déficit de l’attention, ce programme nous est précieux. Mon fils excelle dans les sports, surtout au base-ball, et la présence d’un interprète à la plupart des parties lui donne une confiance accrue. Merci encore!
Factrice
Richmond, Colombie-Britannique
Notre fille Laurianne est une adolescente autiste de 16 ans. Depuis qu’elle fréquente le milieu scolaire, elle est la seule fille dans sa classe (la prévalence de ce handicap étant plus élevé chez les garçons).Cependant, en janvier, il y avait une stagiaire en éducation spécialisée.
Comme celle-ci est plus jeune que les professeurs, Laurianne l’a rapidement acceptée et disait qu’elle était sa copine.
À la fin de l’année scolaire, Laurianne était bien triste de quitter son amie. Comme elle n’accepte plus d’aller en camp d’été, nous avons décidé de lui faire faire des activités. Afin de l’aider à s’ouvrir aux autres et à établir des liens de confiance avec d’autres personnes que les membres de la famille, nous avons demandé à la jeune stagiaire si elle accepterait de faire des activités avec Laurianne.
Et voilà d’une pierre deux coups! Laurianne a appris à faire confiance à une personne ne faisant pas partie du cercle familial.
La jeune stagiaire nous a dit avoir beaucoup appris en côtoyant Laurianne puisque à l’école, c’est une chose, mais en dehors de ce cadre, c’est bien différent. Elle a gagné en confiance et a mis en pratique les théories apprises.
Le programme Besoins spéciaux a permis à Laurianne de réaliser un souhait, celui d’avoir une copine bien à elle.
Facteur
Montréal
Je vous envoie un article paru dans un journal local qui vous permettra de prendre connaissance des réalisations de notre fils. L’article s’intitule [Trad.] Un exemple de courage : John Tee, aveugle au sens de la loi, excelle au sein de l’équipe de lutte de Notre Dame. Nous sommes vraiment reconnaissants envers le programme Besoins spéciaux. Ce programme a réellement aidé de nombreuses familles qui ont un enfant ayant des limitations fonctionnelles. Étant donné qu’il s’agit de la dernière année de mon fils au sein du programme, j’aimerais exprimer notre gratitude envers toutes les personnes qui ont créé le programme Besoins spéciaux. Tout le soutien reçu nous a beaucoup aidés, surtout sur le plan financier. La différence a été énorme.
PO-4
Vancouver, Colombie-Britannique
Soutenir les familles dès les premiers instants
Lorsqu’il est question des conseillers et conseillères du programme Besoins spéciaux, l’histoire de Shirley McGuire est unique. En effet, son premier lien avec le STTP remonte aux entrevues qu’elle a menées auprès de parents dans le cadre de l’étude de 1996 intitulée Dans Notre Chemin. Cette étude s’intéressait aux obstacles en milieu de travail que doivent surmonter les parents qui ont un enfant ayant des besoins spéciaux. L’étude est à l’origine du programme Besoins spéciaux, et peu après, Shirley est devenue conseillère du programme.
« Je trouvais l’étude intéressante, mais je croyais qu’elle allait finir sur une tablette. En fait, l’étude s’est transformée en un programme novateur et progressiste», déclare-t-elle
Treize ans plus tard, Shirley a noué de solides liens avec bon nombre des parents à qui elle téléphone trois fois l’an pour les aider à remplir les formulaires du programme, leur suggérer des organismes de ressources et prendre de leurs nouvelles.
« Je discute avec certains parents dès le plus jeune âge de leur enfant. J’apprends ainsi à les connaître, à connaître l’enfant ainsi que ses frères et sœurs. Je les suis au fil des ans. J’aime beaucoup ça! Le temps passe vite et dès que les enfants atteignent l’âge maximal du programme, je dois leur dire au revoir, et ça m’attriste. Par exemple, l’an passé, un des jeunes du programme a eu 18 ans. Ça faisait près de 13 ans que je communiquais avec sa mère. »
De plus, Shirley a fait partie du groupe de réflexion composé de parents et de conseillers et conseillères mis sur pied par le STTP. Ce groupe a lancé la discussion afin de créer un programme destiné aux travailleurs et travailleuses des postes qui ont un enfant adulte ayant des limitations fonctionnelles. Ce programme s’est concrétisé et il s’appelle Aller de l’avant.
Shirley s’intéresse depuis toujours à la question des limitations fonctionnelles. Elle travaille dans ce domaine depuis 1976. Elle a deux enfants, aujourd’hui adultes. Elle est semi-retraitée après avoir travaillé 14 ans à la Saskatchewan Association for Community Living en tant que coordonnatrice des services de répit et coordonnatrice du réseau de familles. Elle exécute en ce moment des contrats pour un certain nombre d’organismes qui s’occupent des personnes ayant des limitations fonctionnelles.
Shirley veut tout faire pour valoriser les enfants ayant des limitations fonctionnelles. Une fois l’an, elle coordonne un atelier sur le deuil à l’intention des familles qui ont perdu un enfant ayant des besoins spéciaux. « Parfois, les gens ne se rendent pas compte à quel point leur enfant a été précieux au sein de la famille et à quel point il a marqué leur vie. Ils oublient aussi que les enfants font partie de la société et que cette dernière a besoin d’eux pour se construire. »
Prenez quelques minutes pour nous parler de votre conseillère ou conseiller!
Le prochain numéro d’Échanges : entre nous mettra en vedette les conseillères et conseillers. Contribuez à ce numéro très spécial en nous écrivant une lettre dans laquelle vous nous parlerez de votre conseillère ou conseiller. Dans le dernier envoi, nous avons joint un guide pour vous aider à écrire votre lettre.
Consœur, Confrère,
Nous avons le plaisir de vous présenter le tout dernier numéro d‘Échanges : entre nous. Encore une fois, nous sommes inspirés par vos témoignages de résilience et de générosité et par l’ingéniosité dont vous faites preuve pour régler les problèmes, et nous sommes touchés par les défis et les chagrins que vous acceptez de partager avec nous.
L’économie traverse une période difficile et nous devons faire le point à ce sujet. De nombreuses industries sont menacées, notamment dans le secteur automobile où un grand nombre de travailleurs et travailleuses sont mis à pied ou obligés d’accepter une réduction de leurs heures de travail. Les régimes de retraite et d’avantages sociaux sont affaiblis, ce qui augmente le stress que vivent les travailleuses et travailleurs au travail et à la maison.
Si votre famille n’est pas directement touchée par la crise, vous connaissez certainement des familles qui le sont. Et un grand nombre de nos membres font l’objet de pressions de plus en plus fortes en raison des nombreux changements apportés par Postes Canada. Si vous avez un enfant ayant des besoins spéciaux, vous vivez sans doute une anxiété accrue par rapport à votre emploi et aux exigences de votre travail.
Postes Canada reconnaît l’importance de nos réalisations dans le domaine de la garde d’enfants et plus particulièrement en ce qui concerne nos programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant. Parce que le soutien que nous offrons à nos membres permet de diminuer les pressions qu’ils subissent sur le plan financier et d’améliorer la santé et le bien-être général de leur famille, il a un impact direct sur leur capacité à s’investir dans leur travail. Nous allons certainement vouloir étendre notre fonds de garde d’enfants et nos programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant.
Le Syndicat travaille activement pour défendre nos intérêts dans tous les aspects de notre vie au travail. Nous avons besoin de conventions collectives qui protègent notre sécurité d’emploi, nos salaires et nos conditions de travail. Mais cela ne suffit pas.
Nous devons lutter pour des emplois décents qui permettent de subvenir aux besoins d’une famille. Toutefois, il n’est pas certain que nos enfants ayant des besoins spéciaux arriveront plus tard à décrocher des emplois assortis d’avantages sociaux. Pour protéger nos enfants et les enfants d’autres familles qui ne bénéficient pas de nos programmes, nous devons nous battre pour obtenir des programmes sociaux ayant une plus grande portée. Ce sont tous les enfants et l’ensemble de nos collectivités qui en profiteraient.
Solidarité,
Lynn Bue