Repousser les obstacles pour les travailleurs qui ont des enfants ayant des besoins spéciaux.

 
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Brenden.

Brenden.

Branden, mon fils de 17 ans, est très athlétique. Toutefois, il est difficile de trouver dans les environs de notre petite ville un sport qu’il peut pratiquer en fauteuil roulant. Grâce à l’aide financière du programme Besoins spéciaux, nous sommes en mesure de conduire Branden à Edmonton, où il joue au basketball et au rugby en fauteuil roulant. Et parce qu’il joue dans les équipes locales d’Edmonton, Branden a été invité à de nombreuses reprises à se joindre à l’Équipe Canada NEXGEN de basketball en fauteuil roulant. Il a aussi été invité au camp d’entraînement de l’équipe canadienne de rugby. L’organisme Wheelchair Sports Alberta (Sports en fauteuil roulant de l’Alberta) a recruté Branden, qui fait maintenant partie des équipes de basketball, de rugby et d’athlétisme. Je remercie le programme Besoins spéciaux, qui facilite les nombreux déplacements de Branden à Edmonton (trajet de 510 km aller-retour). Dans la mesure du possible, il prend part aux pratiques environ une fois par semaine. Branden a participé aux Jeux d’été du Canada, aux Jeux d’hiver du Canada et à des tournois nationaux de rugby en fauteuil roulant, et il a récolté un grand nombre de médailles dans tous les sports qu’il pratique.

C.T., factrice

Lloydminster (Saskatchewan)

Brenden (au centre).

Brenden (au centre).

 

L’histoire commence le 2 juillet 2015. Mon garçon de 13 ans n’avait pas d’énergie, était mollo et malheureux. Il avait des idées suicidaires.

Alors, je l’ai amené à l’hôpital et là tout a commencé, examen médical, psy, travailleur social, pédo-psy et tous les spécialistes.

Il n’a pas fréquenté l’école de l’année, par peur de se faire intimider et tout le stress que ça lui causerait. Il a été placé deux mois à l’Hôtel-Dieu du Sacré-Cœur. Comme il avait de gros problèmes comportementaux, on a décidé de le placer en centre jeunesse.

Il est là depuis un an. Il commence à aller mieux grâce aux médicaments.

Diagnostic : trouble de la personnalité, TDAH, trouble anxieux mixte et des tics. Exemple : il s’arrache les cheveux, ramasse tout et mange tout le temps.

Bref, au travail, quelqu’un m’a parlé de l’aide que je pourrais obtenir, alors j’ai appelé. J’aurais aimé le savoir avant, mais bon. Les coûts au centre jeunesse sont très élevés. Je paie juste la moitié et, avec les médicaments, ça pourrait me coûter entre 350 $ et 450 $. Imaginez.

Factrice

Sainte-Brigitte-de-Laval (Québec)

Merci de votre soutien indéfectible qui aide notre fils Cooper à participer à des activités qui lui permettent de faire des progrès. Il y a une semaine, nous sommes allés voir le médecin de la clinique de pédiatrie neurodéveloppementale. Il nous a dit que Cooper présentait un trouble d’acquisition de la coordination et qu’il éprouvait un retard de motricité. Nous attendons l’appel d’un ergothérapeute qu’une enseignante de l’école nous a recommandé. Nous voulons qu’il évalue la motricité fine et globale de Cooper et nous dise quoi faire maintenant. Le médecin a aussi mentionné que Cooper était un garçon très intelligent et qu’il avait rattrapé en grande partie le  retard qu’il accusait par rapport à ses pairs. En matière d’apprentissage, il se débrouille bien pour son âge. Le médecin veut néanmoins continuer d’évaluer les progrès de Cooper. Il nous remettra un rapport dans un mois. Nous sommes très fiers de notre fils! Nous sommes convaincus qu’il retirera beaucoup de sa participation à des activités qui l’aideront à surmonter ses problèmes de motricité. Comme tous les garçons, il a besoin de bouger, et nous ne voudrions pas que des limitations sur le plan de la motricité aient des conséquences négatives sur sa vie sociale. Encore une fois, merci infiniment!

VHE 9

Bolton (Ontario)

 

Clay et Cooper.

Clay et Cooper.

 
Cooper.

Cooper.

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Conseillère passionnée par son travail

Pat MacIntosh.

Pat MacIntosh.

La matinée est occupée, mais Pat ne se laisse pas déconcentrer. Elle prend le temps de parler au téléphone, même si, pour cela, elle doit aller s’asseoir dans sa voiture pour être tranquille.

« J’aime beaucoup les gens avec qui je travaille en tant que conseillère, raconte-t-elle. Si seulement j’avais plus de temps. De nos jours, les gens ont un emploi du temps tellement chargé. Les choses ont vraiment changé. Une fois à la retraite, j’espère pouvoir échanger davantage avec les gens. J’aurai alors plus de temps libre, et ce sera sans doute plus facile de trouver des moments pour le faire. »

Pat travaille dans le domaine des besoins spéciaux depuis près de quarante ans, soit depuis la fin de ses études en psychologie. Elle est conseillère du programme Besoins spéciaux depuis près de 19 ans, en fait depuis le début du programme.

Quand Sharon Hope Irwin lui a demandé si elle était intéressée à devenir conseillère, Pat a sauté sur l’occasion! « Je lui ai dit que j’adorerais ça, et je suis conseillère depuis. J’ai eu beaucoup de chance. Je travaille avec des familles vraiment bien. L’expérience est extraordinaire. » Pat agit aussi à titre de coordonnatrice à l’intégration auprès d’une garderie de Halifax.

Comme en témoigne son parcours professionnel, Pat adore travailler auprès des familles qui comptent un ou plusieurs enfants ayant des Besoins spéciaux. Elle-même mère de deux enfants qui ont nécessité beaucoup de soins et d’attention, il lui est très facile de sympathiser avec les familles dont elle s’occupe. « Quand je parle avec un membre nouvellement inscrit au programme et que je me rends compte de la similitude entre les difficultés que vit sa famille et celles que j’ai dû moi aussi surmonter, c’est presque un soulagement pour cette personne de savoir que quelqu’un d’autre a vécu le même genre d’expérience.

Cependant, c’est plutôt décourageant d’apprendre que certaines des batailles à livrer sont les mêmes que celles d’il y a vingt ans. »

Pat aime se rappeler les moments marquants de son travail de conseillère du programme Besoins spéciaux, dont des conversations exceptionnelles avec les familles. Elle est toujours étonnée d’apprendre ce que les membres font pour leurs enfants. « Les familles et les gens sont extraordinaires, et ce qu’ils font les uns pour les autres est admirable. »

Pat a beaucoup aimé la conférence des conseillères et conseillers du programme Besoins spéciaux, tenue en novembre 2015. « Nous n’avions encore jamais fait connaissance en personne. La rencontre a été magique. Elle restera à jamais gravée dans ma mémoire. »

Outre le travail, la famille revêt une importance capitale dans la vie de Pat. Elle et son mari ont trois enfants et cinq petits-enfants, et ils ont élevé leur neveu, qui vient tout juste d’entrer à l’université.

« Tous les samedis soirs, la famille se réunit à la maison pour souper, dit-elle. Nous sommes nombreux, ce qui n’est pas toujours facile côté horaire, mais nous essayons de nous réunir le plus souvent possible. »

Pat a de nombreux autres centres d’intérêt, notamment le théâtre, le cinéma, la lecture, les longues marches et tout ce qui a trait à la psychologie de l’être humain. « Aussi étrange que ça puisse paraître, j’adore assister à des conférences. Tout récemment, j’ai participé à une conférence de trois jours sur le cerveau. Ç’a été super! »

Le point sur le fonds de garde d’enfants

Réseau de déléguées et délégués sociaux

Les déléguées et délégués au congrès national de 2015 ont confié au STTP le mandat de mettre sur pied et de former un réseau de déléguées et délégués sociaux semblable aux réseaux en place au Québec. Un premier cours de cinq jours destiné aux déléguées et délégués sociaux a eu lieu à la fin du mois d’octobre dernier.

Les déléguées et délégués sociaux recevront une formation pour être en mesure de fournir un soutien aux membres dans les lieux de travail. Leur rôle consistera à écouter, à cerner les problèmes et à trouver des solutions pour les membres qui éprouvent des difficultés à la maison ou au travail. Grâce au réseau de déléguées et délégués sociaux, le STTP sera en mesure d’offrir du soutien aux membres d’égal à égal – un soutien fourni aux membres par les membres.

La formation offerte aux déléguées et délégués sociaux comprend une séance sur le fonds de garde d’enfants du STTP. Nous comptons sur l’aide du nouveau réseau de déléguées et délégués sociaux pour communiquer beaucoup plus d’information aux membres au sujet du fonds, de nos projets de garde d’enfants et de nos programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant.

Évaluation des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant

En collaboration avec le Canadian Centre on Disability Studies (CCDS), nous procédons actuellement à l’évaluation de nos programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant. Cette initiative vise à évaluer le succès des deux programmes et à faire des recommandations pour les améliorer. Les membres qui participent aux programmes seront invités à participer à l’évaluation dans le cadre d’une entrevue avec leur conseillère ou conseiller au début de l’année 2017.

D’importantes sources d’information pour vous

Un trop grand nombre de parents ont de la difficulté à trouver des services de garde de qualité abordables. Si vous êtes à la recherche d’un service de garde de qualité dans votre région, consultez le site Web www.servicesdegardedequalite.ca. Ce site contient de l’information à jour qui améliorera vos chances de trouver un service de garde abordable et de qualité.

Sur le site www.besoinsspeciaux.ca, vous trouverez le Guide des ressources : outil de navigation de l’éducation spécialisée. Grâce au Guide, les parents qui ont un enfant d’âge scolaire ayant des besoins spéciaux peuvent facilement s’y retrouver dans le système scolaire public de leur province ou territoire. Le Guide vous renseignera sur les programmes auxquels votre enfant d’âge scolaire a droit et vous expliquera comment défendre ses intérêts dans le système d’éducation.

Mini-centres de services de garde

Les membres qui vivent ou travaillent en milieu urbain ou suburbain, ou qui travaillent à temps partiel ou à des heures irrégulières, sont souvent ceux qui ont le plus de difficulté à trouver des services de garde de qualité.

Pour les aider, nous lançons un projet prometteur en Colombie-Britannique, en collaboration avec trois sections locales de la région du Lower Mainland. En partenariat avec les organismes BC211 et West Coast Child Care Resource Centre, nous allons évaluer la possibilité d’établir des mini-centres qui hébergeraient et mettraient en lien des micro garderies, fourniraient de l’information, des services d’aiguillage, des programmes de ressources familiales et des services de garde en milieu familial.

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Umaima et son enseignant.

Umaima et son enseignant.

Bonjour! Je m’appelle Surria, et je suis très fière de dire qu’Umaima est ma fille, ma petite princesse et mon rayon de soleil! Je crois que l’autisme est plus complexe que n’importe quelle autre « différence ». De nombreux problèmes se posent aux enfants autistes, et ceux-ci, à leur tour, ont une incidence sur les membres de leur famille. Les recherches indiquent que les femmes ayant un enfant autiste risquent davantage de souffrir de maladie mentale; et les autres enfants de la famille sont souvent relégués au second plan en raison de toute l’attention portée à leur frère ou sœur ayant des besoins spéciaux. Le poème qui suit vous raconte mon histoire.

 

Je t’aime, Umaima,
Mais tu n’en sais rien.
Quand le sauras-tu?
Je l’ignore.

J’ai toujours eu cette pensée
Dans mon cœur
Toutes les fois que je pense
À ma petite poupée adorable.

Combien de temps ai-je attendu
pour connaître le jour où
Ma petite princesse
Reviendrait de l’école
Et aurait quelque chose à me raconter?

Je me souviens de toutes les fois où
Umaima faisait de gros dégâts
Je disais à mes autres enfants
Aidez-moi, aidez-moi.
C’était une épreuve

Mahrona disait :
Nettoyer les dégâts, c’est une épreuve?
Je veux lui dire ceci :
Umaima ne fait plus de dégâts
Et nous avons réussi l’épreuve.

Je me rappelle tout le côté amer de ma culture
Ma famille et mes amis qui me disaient

Qu’elle était une malédiction de
Dieu
Pour me punir de mes mauvaises actions
Je veux leur dire
Qu’elle est un cadeau de Dieu Pour toutes mes bonnes actions.

Elle est attachante et attentionnée
Elle ne crie jamais
Elle fait le premier pas
Vers la vie dont j’ai rêvée pour elle.

Elle chante de douces chansons
Je prie pour que, toute sa vie
Elle ait quelque chose à raconter tous les jours
Et qu’elle aide les autres à sa façon.

PO-4

Ottawa (Ontario)


Lucas.

Lucas.

Notre fils

Lucas est né prématurément à 28 semaines. Il pesait à peine plus de deux livres. Il a subi une lésion cérébrale à la naissance et, aujourd’hui,

il a des troubles d’apprentissage. À l’âge
de quatre ans, Lucas a reçu un diagnostic d’ostéomyélite multifocale, une maladie qui peut parfois être très douloureuse, mais en général la douleur est supportable. Lucas est résilient et persévérant.

Grâce à l’aide du programme Besoins spéciaux, nous pouvons lui payer des services de tutorat, les médicaments dont il a besoin, le transport et des activités qui favorisent son autonomie et ses compétences sociales.

À l’école, les mathématiques et l’anglais ont toujours été la bête noire de notre garçon. Aujourd’hui âgé de 15 ans, et en troisième année du secondaire, Lucas a récemment remporté un prix d’excellence en anglais.
Je ne saurais vous dire toute ma fierté. Les services de tutorat, obtenus grâce à l’aide financière du programme, ont grandement contribué à sa réussite. Et que dire de notre conseillère et de son appui inestimable? Elle nous aide à mieux comprendre le plan d’enseignement individualisé de Lucaset à obtenir à son intention du soutien technologique à l’école.

Un très grand merci à tous ceux et celles qui rendent possible ce merveilleux programme.

Factrice

Orangeville (Ontario)


Jacob a 18 ans, et il aime lire et écrire. Il se passionne pour l’histoire, les sciences politiques et la théologie. Écrire des poèmes et des récits est un de ses passe-temps favoris. Voici un de ses poèmes.

FFRS

Halifax (Nouvelle-Écosse)

Jacob (à gauche) et ses parents

Jacob (à gauche) et ses parents

Jeune d’esprit

By Jacob

C’est l’histoire d’un vieillard qui a de la difficulté à voir et à entendre.

Ses journées sont longues et pénibles. Il marche avec peine, et avec sa famille adorée, la conversation est difficile.

Puis, une nuit, souhaitant se reposer, il monte à l’étage et se glisse dans son lit douillet.

Il ferme les yeux, se bouche les oreilles, et il s’endort, épuisé par le poids des années.

Mais soudain, il est arraché de son sommeil par une lumière qui ne ressemble en rien à ce qu’il connaît. Sans crainte, il se lève et aperçoit quelque chose de tout simplement adorable.

Il s’agit d’un petit garçon, très mignon avec de grands yeux et de belles grandes oreilles. Son très jeune âge ne fait aucun doute.

Le vieil homme se demande d’où vient ce garçon et ce qu’il fait dans sa chambre.

Puis, en le regardant, une vague réminiscence lui revient à l’esprit, et de sa mémoire surgit bientôt un souvenir précis.

Debout, il réfléchit jusqu’à ce que le souvenir d’une époque plus douce se matérialise dans son esprit.

Il se regarde lui-même à un âge beaucoup moins avancé, alors qu’il n’en était qu’aux premières pages du livre de sa vie.

Il se demande « comment est-ce possible? Comment ce garçon peut-il vraiment être moi? »

C’est alors que retentit une voix qu’il n’a jamais entendue auparavant, une voix puissante qui élève son âme.

« Sais-tu qui tu vois maintenant? Ne comprends-tu pas de qui il s’agit? »

À ce moment précis, à sa grande joie, tous ses doutes se dissipent quant à l’identité du petit garçon au visage radieux.

De nouveau, la voix se fait entendre : « Être qui tu étais ou être qui tu es, tu as le choix, ce n’est pas compliqué. »

« Que voulez-vous dire? » demande le vieil homme avec enthousiasme.

« Être qui tu étais ou être qui tu es, voilà le choix que je t’offre », explique la voix.

Le vieillard réfléchi : « Comment cela peut-il être possible, comment ce garçon peut-il être moi? »

« Je suis vieux maintenant, croulant sous le poids des années. Comment ce garçon peut-il être moi, adorable avec ses grands yeux et ses belles grandes oreilles? »

De nouveau, la voix retentit : « Ce ne sont pas le visage, les yeux et les oreilles, mais bien l’esprit que tu peux raviver après toutes ces années. »

« Et ceci, mon enfant, pourrait grandement t’aider; être qui tu étais, parce que c’est ainsi que tu as été créé. »

« Oui, tu es vieux et les années t’ont usé, ton corps craque et grince de partout, comme de vieux engrenages rongés par la rouille. »

« Mais l’esprit à l’intérieur ne peut pas facilement changer, à moins que tu ne le laisses être remanié. »

« Et c’est que tu as fait, devenant vieux dans ton cœur, tu as transformé ton esprit en de vieux  engrenages rouillés. »

« Mais maintenant tu peux redevenir celui que tu étais il y a des années, et je te le recommande, car c’est bon pour la santé. »

« Voilà une proposition bien intéressante, et je crois que je vais l’accepter, si seulement vous pouviez me montrer comment », répond le vieil homme.

« Réveille-toi! » lui dit la voix. « Profite de cette nouvelle journée, et laisse ton jeune esprit t’inspirer à jouer. Va et amuse-toi, et peu importe ce que tu fais, ne laisse pas ton corps te dire que tu es vieux, car ce n’est tout simplement pas vrai. »

C’est à ce moment que se réveille l’homme marqué par le temps, avec ses yeux embrouillés et ses oreilles abîmées.

C’est avec un certain regret qu’il retourne dans son corps, mais il n’oubliera jamais le message qu’il a reçu.

Et ainsi, il vit maintenant avec ses vieilles pièces d’engrenages rouillées, mais son esprit est jeune comme il ne l’a été depuis des années.

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La famille

La famille

Nous sommes une belle famille de quatre beaux garçons! Notre aîné a trois étiquettes sur son dos. Il est dyspraxique, TDAH et TSA. Lorsque nous avons appris cette nouvelle, nous avons communiqué avec la travailleuse sociale au Centre de réadaptation Marie-Enfant. Lorsque nous avons appris que notre enfant était différent et qu’il le serait toute sa vie, nous avons dû faire le deuil de la famille « parfaite ». Le temps diminue les douleurs et nous fait comprendre qu’au fond, ce sont seulement des étiquettes que nous pouvons modifier au fil des années puisque l’enfant évolue à son rythme.

Notre garçon fréquente une école internationale sans accompagnement, et il réussit dans la moyenne. J’ai démarré une entreprise qui vise à aider les parents ayant des enfants de zéro à 12 ans. Je conçois du matériel pédagogique à l’aide d’objets recyclés. L’entreprise permet à mon garçon de cheminer dans une école internationale, car toutes les personnes qui pivotent autour de lui connaissent leur rôle précis.

L’entreprise se nomme SOPS Action. www.sopsaction.com

Merci.

Facteur

Ville d’Anjou (Québec)

 

Résultats du sondage sur vos besoins en matière de services de soutien

Dans le cadre de l’entrevue de fin d’été 2015, les conseillères et conseillers ont mené un sondage auprès des parents des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant sur leurs besoins en matière de services de soutien (ressources, programmes et services).

Les parents nous ont décrit les services de soutien qu’ils utilisent et qu’ils souhaitent garder. Ils nous ont aussi fait part des services de soutien qu’ils aimeraient obtenir. Pour chacune de ces deux catégories, le tableau 1 cidessous indique les cinq services de soutien qui arrivent en tête de liste, et ce, pour chacun des programmes.

Tant les parents du programme Besoins spéciaux que ceux du programme Aller de l’avant aimeraient obtenir des services de planification de l’avenir et du soutien en matière d’emploi assisté. Ils veulent garder le financement et l’aide du gouvernement, ainsi que les thérapies dont ils bénéficient actuellement.

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Nous avons demandé aux parents comment ils qualifieraient leur expérience à trouver les services de soutien dont ils ont besoin pour leur enfant ayant des limitations fonctionnelles :

30 % des parents du programme Aller de l’avant et 26 % des parents du programme Besoins spéciaux ont dit éprouver de la difficulté à trouver les services de soutien dont ils ont besoin.

Les parents ont par la suite expliqué les raisons pour lesquelles ils avaient de la difficulté à trouver des services de soutien pour leur enfant :

  • Dans chaque programme, plus de 60 % des parents éprouvent de la difficulté à trouver des services de soutien, parce que les services en question sont peu nombreux, voire inexistants. Il s’agit de la raison la plus souvent invoquée.

  • « À cause des longues listes d’attente » est la raison mentionnée par la moitié des parents dans chaque programme.

  • Dans chaque programme, près de la moitié des parents attribuent la difficulté à trouver des services de soutien au manque d’information sur les services en question.

  • Le manque de temps explique la difficulté à trouver des services de soutien chez 40 % des parents du programme Besoins spéciaux et chez plus de 50 % des parents du programme Aller de l’avant.

QUELLE EST LA PROCHAINE ÉTAPE?

Les programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant comptent améliorer l’accès des parents à l’information sur les services de soutien destinés aux personnes ayant des limitations fonctionnelles en mettant en place les deux mesures suivantes :

  • Élaborer un portail Web sur les services de soutien que les parents pourront interroger en ligne. Pour ce faire, le STTP établira un partenariat avec le service 211. Nous prévoyons la mise sur pied d’un projet pilote en Ontario et en Nouvelle-Écosse au début de la nouvelle année.
  • Embaucher, au début de la nouvelle année, une navigatrice ou un navigateur des services de soutien qui se joindra à l’équipe des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant. Cette personne aidera les membres à trouver l’information sur les services qu’ils souhaitent obtenir pour leur enfant ayant des limitations fonctionnelles.

Nous remercions sincèrement tous les parents qui ont répondu à nos questions, et ce, non seulement pour l’entrevue portant sur les services de soutien, mais pour toutes les entrevues menées par leur conseillère ou conseiller. Nous utiliserons différents moyens pour vous tenir au courant des progrès du présent projet : courriels, site Web (besoinspéciaux.ca), publication Échanges : entre-nous et appels de votre conseillère ou conseiller.

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Family.

L’organisme 211 est la principale source d’information au Canada sur les services sociaux et de santé gouvernementaux et communautaires. Il offre une ligne d’assistance téléphonique (2-1-1) et une base de données en ligne sur les services de santé et les services sociaux.

À l’heure actuelle, au Canada, 60 % de
la population a accès au service 211. Les résidents de toutes les collectivités de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse peuvent utiliser la ligne d’assistance téléphonique, en composant le numéro 2-1-1, pour obtenir de l’information sur les services de santé et les services sociaux. Ils peuvent aussi consulter la base de données accessible sur les sites Web du service 211 de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse.

Le service 211 prend aussi de l’expansion dans d’autres provinces. Dans de nombreuses collectivités de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Québec et du Nouveau-Brunswick, les résidents ont accès à une base de données en ligne ou à la ligne d’assistance téléphonique 2-1-1, ou les deux.

Consultez le site Web du service 211 de votre province pour découvrir les services disponibles dans votre collectivité.


Mon fils Jayden obtiendra son diplôme d’études secondaires cette année. Il réussit très bien à l’école grâce à son plan d’enseignement individualisé. Je suis très heureuse qu’il bénéficie de ce programme. Il compte poursuivre ses études pour devenir pasteur. Cependant, il lui faudra
suivre un programme allégé à l’université sinon ce sera trop exigeant. Il n’aura pas toute l’aide qu’il a eue au secondaire. Il ne sait pas s’il devrait prolonger de quelques années ses études ou s’il doit plutôt suivre un demi-programme au King’s College. J’espère que tout ira bien. Je suis sa plus fervente admiratrice. Son père vient de recevoir un diagnostic de cancer de la prostate, qui s’est répandu dans tout son système lymphatique. Cette nouvelle ne fera rien pour améliorer son sentiment d’incertitude.

Factrice
London (Ontario)


Samuel.

Samuel.

Samuel, un jeune garçon de 12 ans dyslexique, atteint du syndrome de Gilles de la Tourette et d’un TDAH sévère, réussit grâce au programme Besoins spéciaux à accomplir de belles prouesses dans les sports, le hockey, le soccer, le deck hockey, l’équitation et tant d’autres, grâce à vous et à l’aide financière.

Il est en contact direct avec d’autres ses études ou s’il doit plutôt suivre un demi-programme jeunes, et il apprend à vivre avec ses au King’s College. J’espère que tout ira bien. Je suis sa pairs. Son estime de soi est renforcé plus fervente admiratrice. Son père vient de recevoir un par ses belles réussites sportives.

Merci infiniment pour l’aide apportée pour améliorer son sentiment d’incertitude. au fil des années. Sans vous, cela ne serait possible.

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Ste-Catherines (Québec)

Négociations et examen de Postes Canada : le STTP ne chôme pas!

Négociations collectives

L’année 2016 a été marquée par des négociations collectives très difficiles. En effet, Postes Canada a tout essayé pour contraindre les travailleurs et travailleuses des postes à déclencher la grève, et ce, à un moment où se tenait un examen crucial du service postal public.

Le Syndicat est allé à la rencontre de ses membres pour discuter avec eux du vote de grève. Les négociations ont culminé à la fin de l’été et se sont conclues par l’adoption de deux projets de convention collective : l’un pour l’unité urbaine et l’autre pour l’unité des FFRS. Au moment de rédiger le présent article, le processus de ratification des projets de convention collective n’était pas encore terminé.

Les programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant ont vu le jour à la suite des luttes que le Syndicat a menées à la table de négociation. Le Syndicat continue de se battre pour améliorer les conditions de travail et les avantages sociaux de ses membres et pour conserver ces deux programmes essentiels.

Examen du service postal public

En mai 2016, le gouvernement fédéral a annoncé la tenue d’un examen de Postes Canada, qui était attendu depuis longtemps. Il a formé un groupe de travail composé de quatre personnes, à qui il a confié le mandat de préparer un document de réflexion à l’intention d’un comité parlementaire multipartite. Ce comité a tenu des consultations publiques (peu, en réalité), et il devrait déposer son rapport à la Chambre des communes en décembre.

Dans le cadre de cet examen, le Syndicat a travaillé avec ses membres et ses alliés pour présenter une vision du rôle que pourrait jouer Postes e Canada dans une économie du 21 siècle fondée sur l’amélioration des services publics et l’écologisation des infrastructures. Il est temps que Postes Canada crée de nouveaux services, offre à nouveau des services bancaires et rétablisse le Programme de vigilance des factrices et facteurs pour permettre aux personnes âgées, entre autres, de vivre plus longtemps de manière autonome dans leur propre demeure.

Le Syndicat a présenté au groupe de travail un exposé détaillé (voir sttp.ca). Toutefois, dans son rapport final, le groupe de travail tient peu compte de nos recommandations d’amélioration et de diversification du service postal public. Il privilégie plutôt une perspective d’affaires axée sur les profits aux dépens d’une perspective de service public. Le Syndicat a relevé de nombreuses erreurs dans le rapport du groupe de travail, dont des omissions, des déclarations trompeuses et des hypothèses non fondées sur la situation financière de Postes Canada.

La phase de consultation officielle de l’examen est maintenant terminée. Il n’est toutefois pas trop tard pour exiger un meilleur service postal public! Encouragez les gens de votre entourage à exprimer leur appui à la diversification du service postal public et à exiger la fin des compressions.

 

 

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Elliot.

Elliot.

Notre fils est venu au monde à 26 semaines avec déjà beaucoup de problèmes de santé. Il a eu besoin d’un respirateur durant les trois premiers mois de sa vie. Il est né à Moncton, car l’hôpital de Bathurst n’était pas assez équipé pour fournir des soins avancés en néonatalogie. À 10 jours, entre la vie et la mort, il a été transféré à l’hôpital IWK, à Halifax, pour y subir une opération visant à corriger un trou au cœur qui, normalement, se referme quand tout se déroule bien à l’accouchement.

Malheureusement, pendant l’opération, les chirurgiens ont sectionné le nerf récurant, ce qui a causé une paralyse paramédiane de la corde vocale gauche. Notre fils a été hospitalisé durant ses cinq premiers mois de vie. Nous avons connu beaucoup de hauts et de bas au cours des quatre premières années.

À trois ans, notre fils a fait un séjour à l’hôpital Georges-Dumont de Moncton, d’où il a été transféré par avion à l’hôpital Sainte-Justine, car les médecins croyaient qu’il souffrait de leucémie. Il était neutropénique et avait des ganglions très enflés. Après une biopsie de la moelle osseuse et de l’os, nous avons eu de très bonnes nouvelles : il n’y avait aucune présence de cancer. Nous avons eu une période d’accalmie de huit ans, et ce, malgré un diagnostic de dyslexie et de troubles d’apprentissage. À 13 ans, notre fils a reçu un diagnostic de cancer : un lymphome de Burkitt de stade 4 non hodgkinien. Il a été hospitalisé à l’IWK pendant près de cinq mois. Il a reçu cinq traitements de chimiothérapie extrêmement puissants, car le cancer était très agressif. Cette période a été vraiment difficile pour lui et pour toute la famille.

Depuis le 8 mars 2013, notre fils est en rémission. Mais maintenant, nous faisons face à un nouveau défi : un diagnostic de maladie rare du système immunitaire. Nous avons dû déménager à Halifax. Notre fils doit s’injecter un médicament à la maison, et ce, pour peut-être le reste de sa vie.

Facteur

Mount Uniacke (Nouvelle-Écosse)


Dawn.

Dawn.

En septembre nous avons dit aurevoir à notre consœur de travail Cary, qui prend un congé d’un an. Cary travaille avec nous depuis dix ans, et elle va nous manquer. Durant son absence, nous pourrons compter sur Dawn Mackinnon, sa remplaçante. Dawn est diplômée en éducation, et elle comprend très bien les difficultés que les enfants ayant des besoins spéciaux vivent en milieu scolaire. Dès votre premier entretien avec elle, vous sentirez son empathie, sa gentillesse et son souci pour votre bien-être. N’hésitez pas à l’appeler pour la saluer! Nous ferons tout notre possible pour vous aider.

Gail Holdner
Coordonnatrice des programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant

 

Meilleurs voeux du temps des Fêtes de la part de l ’équipe des programmes Besoins spéciaux et Aller de l ’avant!

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